Ouverture d’un forum sénégalo-mauritanien sur l’intégration économique
Vous aimez le contenu du Journal Chrétien ? Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez en faisant un don ici.Un forum sénégalo-mauritanien portant sur le thème « L’intégration économique à l’heure de la transition énergétique : contribution des secteurs privés sénégalo-mauritaniens » s’est ouvert lundi à Dakar, avec la participation de plusieurs experts des deux pays et de leurs partenaires techniques et financiers.
S’exprimant à l’ouverture de la rencontre, le ministre sénégalais de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, a indiqué que les exportations de son pays vers la Mauritanie étaient passées de 39,7 milliards de francs CFA (environ 67 ,4 millions de dollars) en 2019 à 112,8 milliards de francs CFA (environ 191,5 millions de dollars) en 2023, soit une hausse de 184% en valeur relative, alors que les importations ont augmenté de 3,3 milliards de francs CFA (environ 5,6 millions de dollars) à 4,6 milliards de francs CFA (environ 7,8 millions de dollars) sur la même période, soit de 37% en valeur relative.
Les deux pays voisins doivent travailler ensemble pour développer leur commerce bilatéral, en particulier dans le cadre du renforcement du commerce intra-africain à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), qui « constitue sans nul doute une opportunité pour renforcer l’Afrique. ‘intégration commerciale, mais également développer des chaînes de valeurs complémentaires », at-il ajouté.
Dans cette perspective, il est nécessaire, selon M. Diop, de « travailler en synergie pour l’élimination des barrières tarifaires et non tarifaires existantes dans les relations commerciales entre les deux pays, et de coordonner la mise en œuvre, par la coopération de nos administrations concernées, des instruments juridiques et opérationnels de la ZLECA ».
De son côté, le ministre mauritanien des Mines et de l’Energie, Thiam Tidjani, a indiqué que grâce aux aménagements réalisés par l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal, son pays disposait « d’importantes surfaces agricoles pouvant être exploitées ». dans le cadre d’un partenariat bénéfique aux populations ».