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Net repli en vue en Europe, le COVID-19 et l’inflation pèsent (actualisé)

PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes sont attendues en nette baisse lundi après les dernières nouvelles préoccupantes sur la situation sanitaire en Chine, qui ajoutent à la nervosité des investisseurs à deux jours de la publication des chiffres de l’inflation en juin aux Etats-Unis.

Les contrats à terme sur indices suggèrent un recul de 1,49% pour le CAC 40 à Paris, de 1,36% pour le Dax à Francfort, de 1,24% pour le FTSE 100 à Londres et de 1,63% pour l’EuroStoxx 50.

Plusieurs grandes villes chinoises ont annoncé de nouvelles restrictions sanitaires allant jusqu’au confinement total pour tenter de freiner la résurgence de l’épidémie de COVID-19 et Shanghaï se prépare à de nouvelles campagnes massives de tests dans les prochains jours après la détection d’un nouveau sous-variant de la souche Omicron, le BA.5.2.1.

Macao a parallèlement fermé tous ses casinos pour la première fois depuis plus de deux ans.

Ces informations alimentent les craintes de récession qui restent l’une des principales préoccupations des marchés et ce, malgré le chiffre supérieur aux attentes des créations d’emplois aux Etats-Unis publié vendredi.

Cette statistique, qui suggère que le marché du travail américain reste en bonne santé, peut en effet donner un argument supplémentaire à la Réserve fédérale pour resserrer rapidement sa politique monétaire, au risque de freiner l’activité au nom de la lutte contre l’inflation.

De ce point de vue, les chiffres mensuels des prix à la consommation aux Etats-Unis seront étudiés de près, tout comme les premiers résultats de l’enquête de l’université du Michigan sur le moral des ménages vendredi, à deux semaines de la prochaine réunion de la Fed.

La semaine qui commence sera en outre marquée par le début des publications de résultats aux Etats-Unis, les grandes banques ouvrant le bal jeudi et vendredi. Le consensus table sur une hausse de 6% sur un an des bénéfices du Standard & Poor’s 500 au deuxième trimestre.

A WALL STREET

La Bourse de New York a clôturé en ordre dispersé vendredi au terme d’une séance marquée par les hésitations des investisseurs sur l’impact que pourrait avoir le chiffre des créations d’emplois meilleur qu’attendu sur la stratégie de resserrement monétaire de la Réserve fédérale.

L’indice Dow Jones a cédé 0,15%, ou 46,4 points, à 31.338,15 et le Standard & Poor’s 500 a reculé de 3,24 points, soit 0,08%, à 3.899,38 mais le Nasdaq Composite a gagné 13,96 points (+0,12%) à 11.635,31.

Sur la semaine, le Dow a progressé de 0,8%, le S&P-500 de 1,9% et le Nasdaq de 4,6%.

Côté valeurs, les résultats de Levi Strauss ont été salués (+1,03%) tandis que Twitter reculait de 4,85% après les premières informations du Washington Post selon lesquelles le projet de rachat du réseau social par Elon Musk était « sérieusement menacé ».

Les contrats à terme sur indices suggèrent pour l’instant une ouverture en baisse.

EN ASIE

À la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei a fini en hausse de 1,11% après avoir atteint en séance son plus haut niveau depuis un mois, soutenu par la large victoire du Parti libéral-démocrate aux élections de dimanche, qui renforce la majorité parlementaire.

En Chine, le SSE Composite de Shanghai cède 1,59% et le CSI 300 1,96% tandis qu’à Hong Kong, le Hang Seng recule de 3,15%.

CHANGES/TAUX

Le dollar, soutenu par les craintes pour la croissance mondiale, est encore une fois en nette hausse face aux autres grandes devises (+0,38%). Il a ainsi touché un nouveau plus haut de 24 ans face au yen, le renforcement de la majorité parlementaire à Tokyo étant perçu comme la promesse du maintien d’une politique monétaire très accommodante.

L’euro abandonne 0,42% contre le billet vert à 1,014 mais se maintient au-dessus du plus bas de près de 20 ans touché vendredi à 1,007.

TAUX

Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans revient à 3,071% après la forte hausse déclenchée vendredi par les chiffres de l’emploi américain, qui ont conforté l’hypothèse d’un relèvement de trois quarts de point du taux des « fed funds » à la fin du mois.

Son équivalent allemand recule de 2,5 points de base dans les tout premiers échanges à 1,312%.

PÉTROLE

Les cours du pétrole amplifient leur repli et effacent la majeure partie de leurs gains de vendredi, les craintes de récession et les restrictions sanitaires en Chine l’emportant une nouvelle fois sur les tensions affectant l’offre.

Le Brent abandonne 1,18% à 105,76 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,47% à 103,25 dollars.

Ils avaient tous deux gagné plus de 2% vendredi.

AUCUN INDICATEUR ÉCONOMIQUE MAJEUR À L’AGENDA DU 11 JUILLET

(Rédigé par Marc Angrand)

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