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L’Europe finit en baisse après les annonces de la BCE et la BoE

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par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en nette baisse jeudi et Wall Street évoluait également en territoire négatif à la mi-journée, la séance sur les marchés d’actions étant plombée par les prévisions jugées décevantes de Meta Plaforms, la maison mère de Facebook, et les décisions de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d’Angleterre (BoE) pour lutter contre l’inflation.

À Paris, le CAC 40 a terminé en repli de 1,54% à 7.005,63 points. Le Footsie britannique a reculé de 0,71% et le Dax allemand de 1,57%.

L’indice EuroStoxx 50 a fléchi de 1,92%, tandis que le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 ont abandonné chachun 1,76%.

La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a reconnu jeudi que l’inflation en zone euro était plus forte qu’anticipé et que les risques étaient orientés à la hausse. Elle s’est par ailleurs abstenue de déclarer qu’un relèvement des taux d’intérêt cette année était improbable, contrairement à ses déclarations antérieures.

La Banque d’Angleterre, de son côté, a de nouveau relevé son principal taux d’intérêt, à 0,5%, et quatre des neuf membres de son Comité de politique monétaire (MPC) se sont prononcés pour une hausse plus marquée encore, à 0,75%, afin de lutter contre une inflation qui pourrait dépasser 7% au printemps selon ses nouvelles prévisions.

Aux Etats-Unis, alors que sera publié vendredi le rapport mensuel sur l’emploi, le marché redoute jusqu’à sept hausses des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine cette année.

Avant le communiqué de la BCE et de la BoE, les marchés d’actions étaient déjà secoués par les prévisions du propriétaire de Facebook, qui pèsent sur tout le compartiment technologique.

« Les résultats de Meta ont un gros impact, c’est comme un véritable tremblement de terre », observe Mikael Jacoby, responsable du trading Europe continentale chez Oddo Securities.

Signe de la nervosité sur les marchés, l’indice de la volatilité en Europe a fini en hausse de 7,4%, tandis que son équivalent américain avance de 7,6%.

A WALL STREET

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones recule de 0,7%, le Standard & Poor’s 500 de 1,4% et le Nasdaq de 2,2%

La maison mère de Facebook, qui a effacé plus de 200 milliards de dollars de capitalisation boursière en raison d’une prévision de chiffre d’affaires trimestrielle inférieure aux attentes, chute de près de 25%.

Elle entraîne dans sa chute le fabricant de semi-conducteurs Qualcomm (-4,8%) qui a pourtant fait état d’un chiffre d’affaires record sur les trois derniers mois de 2021 et d’un objectif meilleur que prévu pour le trimestre en cours.

Twitter recule pour sa part de 5%, Snap de 20% et Pinterest de 8%, tandis que le compartiment technologique abandonne 1,7%.

Tous les secteurs du S&P-500 évoluent dans le rouge.

VALEURS EN EUROPE

En Europe, le secteur des hautes technologies, en repli de 3,5%, a affiché l’une des plus fortes baisses du Stoxx 600, plombé à la fois par Facebook et la perspective d’un durcissement monétaire.

ASML a reflué de 4,1%, SAP de 2,6% et STMicroelectronics de 4%. Infineon a cédé 4,9%, ses prévisions étant jugées prudentes.

Dassault Systèmes a perdu 3,7% après avoir averti que sa marge opérationnelle allait reculer cette année.

Le groupe de services du numérique Atos, porté mercredi par une information de Reuters selon laquelle Thales (-0,3%) envisageait de racheter sa division BDS de cybersécurité, a reflué jeudi de 7,4% après avoir déclaré que cette division n’était « pas à vendre ».

Hors technologiques, les résultats de Roche (-2,4%), ING (-2,1%) ou encore ABB (-2,4%) ont été mal accueillis, tandis que ceux de Publicis (+0,5%), Compass (+4%) et Shell (+1,4%) ont été salués.

LES INDICATEURS DU JOUR

En Europe, la croissance de l’activité du secteur privé dans la zone euro a encore ralenti en janvier, à 52,3 après 53,3 en décembre, le secteur des services souffrant de l’impact de la vague Omicron de l’épidémie de COVID-19 sur la demande, montre l’enquête d’IHS Markit.

Aux Etats-Unis, la croissance de l’activité des services a également a ralenti le mois dernier, à un creux de 11 mois, en raison de la résurgence de l’épidémie de COVID-19, montre l’enquête de l’Institute for Supply Management (ISM).

Les inscriptions au chômage aux Etats-Unis la semaine dernière ont diminué plus que prévu, à 238.000 contre 261.000 la semaine précédente.

CHANGES

Sur le marché des changes, le dollar recule de 0,6% face à un panier de devises de référence, tandis que l’euro s’apprécie de 1,2% à 1,1443 dollar après les déclarations jugées plus restrictives de Christine Lagarde, la présidente de la BCE.

Les marchés monétaires en zone euro tablent désormais à 80% sur une hausse des taux de 10 points de base en juin et à pratiquement 100% sur un relèvement de 40 points de base du coût du crédit d’ici la fin de l’année, contre une probabilité à 90% d’une hausse de 30 points avant sa conférence de presse.

La livre sterling gagne 0,23% à 1,3604 face au billet vert après les annonces de la BoE.

TAUX

Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à dix ans avance de sept points de base à 1,8378% et celui à deux ans, plus sensible à l’évolution des taux, prend 5,2 points à 1,2079%.

En Europe, les rendements ont fini en forte hausse dans l’anticipation d’une hausse des taux: celui du Bund allemand à dix ans a pris 11 points de base à 0,148%, après avoir touché 0,15% en séance, son niveau le plus élevé depuis début 2019. Son équivalent français de même échéance s’est octroyé 14 points à 0,585%.

PÉTROLE

Les cours pétroliers remontent après la décision de l’Opep et de ses alliés de s’en tenir à leurs quotas de hausse de la production.

Le baril de Brent prend 0,4% à 89,8 dollars et le brut léger américain 0,5% à 88,7 dollars.

A SUIVRE VENDREDI:

Publication à 13h30 GMT des créations d’emplois aux Etats-Unis, du taux de chômage et du salaire horaire moyen.

(Certaines données peuvent accuser un léger décalage)

(Reportage Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)

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