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Le FMI appelle à la modération budgétaire dans une année riche en élections

WASHINGTON (Reuters) – Le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté mercredi les pays à maîtriser leurs dépenses budgétaires, tout en reconnaissant que cela pourrait s’avérer difficile au cours d’une année 2024 riche en élections.

Un nombre record de 88 pays, abritant plus de la moitié de la population mondiale, ont tenu ou tiendront des élections nationales en 2024, a noté le FMI, indiquant que les gouvernements ont tendance à dépenser plus et à taxer moins pendant les périodes électorales.

Les États-Unis tiendront leur élection présidentielle en novembre, tandis que les électeurs indiens commenceront à voter ce vendredi. Taïwan, le Portugal, la Russie et la Turquie ont déjà organisé des élections, et il en ira de même des Vingt-Sept pour les élections au Parlement européen en juin.

Le FMI a déclaré que les dépassements budgétaires étaient souvent probables lors des années électorales, un risque amplifié par la demande accrue de dépense sociale.

Selon le FMI, les déficits des années électorales ont tendance à dépasser les prévisions de 0,4 point de pourcentage du PIB, par rapport aux années non électorales.

« Les gouvernements devraient immédiatement commencer à éliminer progressivement les héritages de la politique budgétaire de l’époque de la crise (liée à la pandémie de COVID-19), y compris les subventions énergétiques, et poursuivre les réformes pour freiner l’augmentation des dépenses tout en protégeant les plus vulnérables », a estimé le FMI.

Le FMI a déclaré mardi que l’économie mondiale devrait connaître une nouvelle année de croissance lente mais régulière, prévoyant une progression du PIB réel mondial de 3,2% pour 2024.

Si bien les perspectives économiques mondiales se sont améliorées au cours des six derniers mois, de nombreux pays sont toujours aux prises avec une dette et des déficits budgétaires élevés, des taux d’intérêt record et des perspectives de croissance à moyen terme qui s’assombrissent, a-t-il averti.

(Reportage Andrea Shalal ; version française Diana Mandiá)

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