La BCE met en garde contre la désynchronisation des marchés face aux incertitudes
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FRANCFORT (Reuters) – La Banque centrale européenne (BCE) a averti mercredi que les marchés boursiers et de la dette en plein essor semblaient être « désynchronisés » par rapport au contexte d’incertitudes géopolitiques et commerciales.
Cet avertissement fait partie du rapport semestriel sur la stabilité financière publié mercredi par la BCE, qui comprend une litanie de risques anciens et nouveaux allant de l’épuisement des réserves de liquidités des fonds à la surévaluation des marchés immobiliers et à la dette publique élevée.
Dans la dernière édition du rapport, la BCE avertit que les investisseurs pourraient sous-estimer le risque que l’économie se porte moins bien que prévu, que les tensions commerciales s’intensifient ou que l’assouplissement attendu de la politique monétaire ne se concrétise pas.
« Malgré les baisses, les valorisations des actions restent élevées, tandis que les écarts de crédit ne semblent toujours pas en phase avec le risque de crédit sous-jacent », a déclaré Luis de Guindos, vice-président de la BCE, dans son avant-propos.
La BCE a qualifié les droits de douane américains de « risque majeur à la baisse », estimant qu’une augmentation d’un écart-type d’un indice mesurant l’incertitude de la politique commerciale abaisserait la prévision de croissance médiane de 0,15 point de pourcentage au bout de quatre trimestres.
Une telle poussée d’incertitude a également fait baisser les cours des actions des banques de 10,4% en six mois et a augmenté leur coût d’emprunt sur le marché obligataire de sept points de base, souligne la BCE.
Parmi les autres risques, l’institution cite également les cyberattaques, la concentration des investissements sur les marchés privés et les liens croissants – bien qu’encore ténus – entre les crypto-monnaies et la finance traditionnelle.
AUCUN DOUTE SUR LA FED
Lors de la conférence de presse de présentation du rapport, Luis de Guindos, vice-président de la BCE, a également déclaré que Francfort examinait l’exposition des banques de la zone euro au dollar, mais qu’il ne faisait aucun doute que la Réserve fédérale (Fed) continuerait à fournir des liquidités en période de tensions.
« Je n’ai aucun doute sur le fait que l’accord que nous avons conclu avec la Réserve fédérale restera un pilier important pour la stabilité financière au niveau mondial », a-t-il dit, tout en ajoutant que les lignes de swap avaient été très positives pour la stabilité financière des deux côtés de l’Atlantique.
Les récentes attaques du président américain Donald Trump contre la Réserve fédérale ont soulevé des questions sur l’indépendance de la banque centrale américaine et sur son engagement à veiller à ce que les banques étrangères ne manquent pas de dollars lorsque les marchés de financement s’assèchent.
Reuters a rapporté la semaine dernière que les superviseurs de la BCE exhortaient certaines banques commerciales de la région à évaluer leurs besoins en dollars américains en cas de crise alors que l’institution élabore des scénarios dans lesquels elle ne pourrait pas compter sur la Fed avec Donald Trump.
Toutefois, les marchés de financement des banques sont restés calmes jusqu’à présent, malgré les turbulences associées aux tensions commerciales dans d’autres classes d’actifs.
« Le fonctionnement du marché a été ordonné » a déclaré la BCE dans son rapport. « Il n’y a pas eu non plus de signes d’une détérioration de l’accès au financement en devises par le biais des marchés des pensions et des swaps, malgré la volatilité observée sur d’autres segments du marché », est-il ajouté.
Selon une étude de la BCE publiée en novembre 2024, 23% des financements des banques de la zone euro sont libellés en devises étrangères et le dollar américain apporte la plus grande contribution avec 17%.
(Rédigé par Francesco Canepa et Balazs Koranyi ; version française Diana Mandia, édité par Blandine Hénault)
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