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La Banque de France prévoit une croissance du PIB entre 0,1% et 0,2% au 1er trimestre

PARIS (Reuters) – L’économie française devrait enregistrer une croissance de 0,1% à 0,2% au premier trimestre 2024 après deux trimestres de stabilité, l’activité progressant dans l’industrie et plus légèrement dans les services sur la base des anticipations de février, estime jeudi la Banque de France (BdF) dans son enquête mensuelle de conjoncture (EMC).

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Alors que l’Insee a estimé le mois dernier que la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France avait été nulle (+0,0%) au quatrième trimestre près un taux similaire sur la période juillet-septembre, le rebond anticipé par la BdF sur les trois premiers mois de 2024 pourrait constituer un soulagement dans un contexte de crainte d’une récession dans la deuxième économie d’Europe.

« Il y a une conjoncture ralentie, mais nous allons échapper au scénario noir que certains redoutaient. La baisse de l’inflation va générer plus de pouvoir d’achat pour les ménages donc plus de consommation. Dès à présent, les prix augmentent moins vite que les salaires, en moyenne », déclare François Villeroy de Galhau dans une interview accordée à Ouest-France.

Il ajoute que la Banque de France table sur une croissance proche de 0,9% sur l’ensemble de 2024. 

« Le PIB serait porté (au premier) trimestre par l’industrie manufacturière et les services marchands, grâce notamment à l’information-communication, l’hébergement-restauration, les services de transport et les services aux entreprises », écrit la BdF dans son enquête réalisée auprès de 8.500 entreprises.

Dans l’industrie, ce sont les sous-secteurs de l’agroalimentaire, de l’automobile et de l’aéronautique qui devraient tirer la croissance, tandis que le caoutchouc, le plastique et la métallurgie sont vus en repli.

Dans les services, la Banque de France note que l’activité continue de progresser mais à un rythme plus lent, tandis que dans le bâtiment, elle se stabilise dans le second oeuvre et se contracte légèrement dans le gros oeuvre.

La Banque de France prévient toutefois d’une remontée de son indicateur mensuel d’incertitude, notamment dans le bâtiment et l’industrie, en raison d’un manque de visibilité aggravé par les tensions en mer Rouge et aux blocages liés aux manifestations des agriculteurs.

Sur le front de l’inflation, la modération des prix de vente se poursuit, souligne la BdF, qui pointe une faible évolution des tarifs des matières premières et des produits finis.

« Les anticipations des chefs d’entreprise pour février indiquent une moindre fréquence des hausses des prix: 12% d’entre eux prévoient d’augmenter leurs prix dans l’industrie, 13% dans les services marchands et 10% dans le bâtiment », peut-on lire dans l’enquête de la banque.

François Villeroy de Galhau estime pour sa part, toujours dans Ouest France, que l’inflation reviendra à 2% en France et en zone euro d’ici 2025, au plus tard.

Des données préliminaires publiées ce mois par Eurostat montrent une inflation dans le bloc monétaire à 2,8% sur un an en janvier, après 2,9% en décembre.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)

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