JPMorgan anticipe un revenu net d’intérêts plus faible que prévu en 2024
(Reuters) – JPMorgan Chase a déclaré vendredi s’attendre à un revenu annuel provenant des paiements d’intérêts inférieur aux attentes des analystes, le secteur bancaire se préparant à des réductions de taux très attendues de la part de la Réserve fédérale américaine dans le courant de l’année.
La plus grande banque américaine prévoit un revenu net d’intérêts de 89 milliards de dollars pour l’ensemble de l’année, hors activités de négoce, en fonction des fluctuations du marché. Cette estimation, supérieure à la précédente (88 milliards de dollars) reste toutefois en dessous des 90,68 milliards de dollars attendus par les analystes, d’après LSEG.
Le titre JPMorgan chutait de près de 4% dans les échanges en avant-Bourse. Les dirigeants de la banque ont averti ces derniers mois que la forte hausse de son bénéfice net ne pouvait pas être maintenue.
Le directeur général de JPMorgan, Jamie Dimon, a également gardé son ton prudent, malgré l’optimisme croissant observé au cours des derniers mois sur la possibilité d’un redressement progressif de l’économie.
« De nombreux indicateurs économiques restent favorables. Toutefois, en ce qui concerne l’avenir, nous restons attentifs à un certain nombre de facteurs d’incertitude importants », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Il a notamment évoqué l’inflation persistante et le resserrement quantitatif et les conflits « inquiétants » dans le monde.
Le bénéfice du plus grand prêteur américain pour le trimestre clos le 31 mars a toutefois grimpé de 6% pour atteindre 13,42 milliards de dollars (12,60 milliards d’euros), soit 4,44 dollars par action, contre 12,62 milliards de dollars, ou 4,10 dollars par action, un an plus tôt.
La hausse des taux d’intérêt aux États-Unis a contribué à l’augmentation du revenu net d’intérêts (RNI), qui correspond à la part des recettes des banques provenant des prêts et des dépenses liées aux dépôts.
JPMorgan a également ajouté des milliards de dollars de prêts à son bilan après avoir racheté en mai dernier la banque en faillite First Republic Bank. Cette acquisition a également alimenté son revenu net d’intérêts, qui a progressé de 11% pour s’établir à 23,2 milliards de dollars.
Hors impact de First Republic, ce chiffre dépasse de 5% celui de l’année dernière.
Le prêteur a également affecté 725 millions de dollars à la reconstitution d’un fonds gouvernemental d’assurance des dépôts, ce qui est inférieur aux 3 milliards de dollars provisionnés à la fin de l’année dernière.
Contrairement à ses concurrents qui réduisent leurs effectifs, JPMorgan a recruté environ 2.000 personnes, soit 5% de plus qu’un an plus tôt.
La banque a inscrit 1,88 milliard de dollars de provisions pour pertes sur créances, contre 2,28 milliards de dollars l’année dernière.
Ses revenus de négoce ont reculé de 5% s’établir à 8 milliards de dollars, avec une baisse de 7% des produits à revenu fixe, des devises et des matières premières (FICC) et une stagnation des produits liés aux marchés boursiers.
Les revenus de l’activité de banque d’investissement de JPMorgan ont augmenté de 27% à 2 milliards de dollars, grâce à la hausse des commissions perçues sur la souscription de titres de créance et d’actions.
Le chiffre d’affaires total a crû de 9% pour atteindre 41,93 milliards de dollars.
(Reportage Niket Nishant à Bangalore et Nupur Anand à New York ; version française Dagmarah Mackos)
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