BYD-Le constructeur chinois de VE envisage l’Allemagne pour sa troisième usine en Europe
par Giulio Piovaccari
MILAN (Reuters) – Le constructeur chinois de véhicules électriques (VE) BYD envisage de construire sa troisième usine en Europe en Allemagne, a déclaré à Reuters une source proche du dossier, après que la plus grande économie de la région s’est opposée à des droits de douane de l’Union européenne sur les VE chinois l’année dernière.
Les constructeurs automobiles chinois cherchent à établir des sites de production et de montage en Europe dans le but de vendre plus de voitures dans la région et ainsi défier leurs concurrents européens. La Chine, qui est le plus grand marché automobile au monde, fait face à un ralentissement de la demande.
Ils tentent également d’éviter les droits de douane imposés l’année dernière par l’Union européenne sur les VE fabriqués en Chine.
Plus tôt ce mois-ci, la vice-présidente exécutive du groupe Stella Li a révélé dans un entretien avec Automobilwoche que BYD envisageait de construire un troisième site pour viser le marché européen dans les deux années à venir, en plus des deux sites en construction en Hongrie et en Turquie, sans préciser de pays précis.
Selon la source, l’Allemagne est le premier choix de BYD, mais cette option faisait l’objet de débats internes en raison des coûts élevés de la main d’oeuvre et de l’énergie, de la faible productivité et du manque de flexibilité du pays. Aucune décision définitive n’a encore été prise.
La source a requis l’anonymat, n’ayant pas le droit de parler aux médias.
BYD n’a pas répondu à une demande de commentaire dans l’immédiat.
L’entreprise envisage d’ouvrir un troisième site en Europe de l’Ouest afin de renforcer son image auprès de la clientèle européenne, a expliqué la source.
Le groupe doit néanmoins s’en tenir à une directive de Pékin demandant aux entreprises de ne pas investir dans des pays qui ont soutenu les droits de douane de l’UE, a-t-elle précisé. BYD exclut donc plusieurs pays du bloc, comme l’Italie et la France.
En janvier, Reuters a rapporté que les autorités chinoises et les constructeurs automobiles du pays envisageaient de reprendre certains sites allemands en passe d’être fermés, en particulier ceux de Volkswagen.
L’Union chrétienne-démocrate (CDU) du futur chancelier allemand Friedrich Merz a promis d’abaisser l’impôt sur les sociétés et d’attirer des salariés qualifiés. Il est également particulièrement soucieux de soutenir le secteur automobile, le plus rentable du pays.
Le parti s’oppose néanmoins à l’idée de s’appuyer sur des subventions, ce que la coalition du chancelier Olaf Scholz a régulièrement fait lors de son mandat, notamment lorsqu’elle a débloqué près de 10 milliards d’euros pour projet d’usine d’Intel dont la construction a depuis été reportée de plusieurs années.
Selon des estimations de S&P Global Mobility, les ventes de BYD en Europe devraient plus que doubler cette année pour atteindre 186.000 véhicules après 83.000 véhicules en 2024. Elles devraient ensuite continuer de croître pour atteindre près de 400.000 véhicules en 2029.
(Reportage Giulio Piovaccari à Milan avec Nick Carey à Londres; version française Pauline Foret, édité par Kate Entringer)
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