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Baisse en vue à Wall Street, la Fed en ligne de mire

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par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) – Wall Street est attendue en baisse et les Bourses européennes évoluent en ordre dispersé lundi à mi-séance mais sur de faibles variations, les investisseurs faisant preuve de prudence à deux jours des décisions de la Réserve fédérale.

Les contrats à terme sur indices signalent un repli de 0,55% pour le Dow Jones, de 0,58% pour le Standard & Poor’s-500 et de 0,76% pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 perd 0,25% à 6.257,62 points vers 12h45 GMT. À Francfort, le Dax gagne 0,2% et à Londres, le FTSE avance de 0,2%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 cède 0,08%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro grappille 0,08% et le Stoxx 600 prend 0,03%.

Pour la dernière séance du mois, les actions européennes hésitent dans la direction à prendre après le nouveau record inscrit par l’indice des prix à la consommation dans la zone euro, à 10,7% sur un an en octobre, et le ralentissement de la croissance économique, à 0,2% au troisième trimestre.

Sur les marchés obligataires, les rendements des emprunts d’Etat ont brièvement accentué leur progression après la publication de ces statistiques qui pourraient compliquer la tâche de la Banque centrale européenne dans la conduite de son resserrement monétaire.

« C’est un scénario cauchemardesque pour la BCE. La pression en faveur d’une nouvelle hausse ne fera qu’augmenter alors que l’économie continue de ralentir », a déclaré Michael Hewson chez CMC Market.

La réunion de deux jours de la Réserve fédérale qui s’ouvre mardi devrait se conclure par une hausse de taux de trois quarts de point. Les investisseurs seront surtout attentifs à toute allusion sur la future trajectoire des taux alors que les pressions inflationnistes restent élevées également aux Etats-Unis.

La publication vendredi, donc après les décisions de la Fed, du rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis fournira de nouveaux éléments sur la conjoncture américaine.

VALEURS EN EUROPE

Les secteurs européens parmi les plus exposés à la conjoncture en Chine souffrent après la publication des indices PMI officiels du pays, qui montrent une contraction inattendue de l’activité du secteur manufacturier, sur fond de nouvelles restrictions sanitaires liées à l’épidémie de COVID-19.

L’indice Stoxx des matières premières cède 0,86% et celui de l’énergie 0,59%.

Safran (-2,04%) accuse l’une des plus fortes baisses du CAC 40, Citi ayant abaissé sa recommandation à « neutre ».

Credit Suisse prend 4,3% après avoir présenté les modalités de son augmentation de capital annoncée la semaine dernière pour financer sa restructuration.

A Francfort, Fresenius Medical Care s’octroie 5,86%, le fournisseur mondial de services de dialyse ayant fait état d’un bénéfice du troisième trimestre supérieur aux attentes du marché.

TAUX

Les rendements des obligations d’Etat de référence de la zone euro ont atteint leur plus haut du jour en réaction au chiffre de l’inflation, désormais plus de cinq fois supérieure à l’objectif de 2% fixé par la BCE.

Le dix ans allemand, monté jusqu’à 2,164% en séance, s’affiche à 2,118%.

Aux Etats-Unis, le rendement des bons du Trésor à dix ans gagne près de trois points de base à 4,0457% alors que l’espoir de voir la Fed freiner la remontée de ses taux faiblit.

CHANGES

Pour cette même raison, le dollar progresse face à un panier de devises internationales (+0,45%) mais la monnaie américaine se dirige toutefois vers sa première baisse mensuelle depuis mai.

L’euro de son côté recule à 0,9919 dollar.

PÉTROLE

Le marché du pétrole baisse en raison des données plus faibles que prévu sur l’activité industrielle en Chine et des craintes pour la demande avec les restrictions sanitaires dans le pays.

Le Brent recule de 1,53% à 94,3 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 1,88% à 86,25 dollars.

(Rédigé par Laetitia Volga, édité par Marc Angrand)

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