Alstom grimpe, « le pire est passé » selon Deutsche Bank qui passe à l’achat
(Reuters) – L’action Alstom grimpe lundi à la Bourse de Paris après un relèvement de recommandation de Deutsche Bank, dont les analystes estiment que « le pire est passé » désormais pour le groupe d’équipements ferroviaires lourdement endetté.
A 09h30 GMT, Alstom prenait 9,95% à 13,53 euros alors que le SBF 120 progressait au même moment de 8,7%.
Deutsche Bank a relevé sa recommandation sur le titre à « acheter » contre « conserver » et laissé inchangé son objectif de cours à 17 euros.
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JE FAIS UN DON MAINTENANTAlstom, qui a quitté ce lundi le CAC 40, fait l’objet depuis plusieurs mois d’inquiétudes de la part des investisseurs sur son endettement.
En novembre dernier, le groupe a dit envisager une augmentation de capital, des suppressions d’emplois et des cessions d’actifs, dans le cadre d’une série d’efforts visant à réduire sa dette nette de deux milliards d’euros d’ici mars 2025.
Selon les analystes de Deustche Bank, l’augmentation de capital pourrait être limitée à 500 millions d’euros.
« La dilution résultant d’une éventuelle augmentation de capital et les risques liés à l’exécution du projet sont désormais bien compris », ajoutent-ils alors que le titre Alstom accusait à la clôture vendredi un repli de près de 50% sur un an.
Alstom doit présenter son plan détaillé de désendettement en mai, ce qui est susceptible de provoquer un « short squeeze » sur la valeur qui est parmi l’une des plus vendues à découvert en Europe, préviennent les analystes de Deutsche Bank.
Un « short squeeze » est une liquidation forcée de positions vendeuses lorsqu’une action monte fortement, ce qui est susceptible d’alimenter encore ce mouvement.
Les analystes de Deutsche Bank notent plusieurs autres catalyseurs sur le titre, notamment la réduction progressive des projets déficitaires, l’augmentation de la part des contrats avec clauses d’indexation dans le carnet de commandes, des synergies ciblées et des réductions de coûts.
(Rédigé par Nathan Vifflin, édité par Blandine Hénault)
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