4 476 chrétiens tués dans le monde en un an
4 476 chrétiens ont été tués dans le monde en 2024 en raison de leur foi en Jésus-Christ, selon l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens publié ce mercredi par l’ONG chrétienne Portes Ouvertes.
Le nombre total de chrétiens tués pour des raisons liées à leur foi en Jésus-Christ a légèrement diminué dans le rapport annuel de Portes Ouvertes, passant de 4 998 (Index de persécution des chrétiens 2024) à 4 476 (Index 2025).
Cela s’explique par une baisse du nombre de chrétiens tués par les bergers Peuls et le groupe sunnite pour la prédication et le djihad Boko Haram au Nigéria, qui est le pays où a lieu une majorité écrasante des meurtres de chrétiens dans le monde depuis 2015.
L’épicentre de la violence et de la persécution de la communauté chrétienne au Nigéria s’est en partie éloigné du Nord Central, où des milliers de chrétiens avaient été tués ces dernières années.
Les insurrections djihadistes qui frappent le continent africain pourrait justifier la surreprésentation des pays d’Afrique Subsaharienne dans le haut de ce triste classement.
Au Nigéria, les milices extrémistes Fulani attaquent disproportionnellement et tuent régulièrement les éleveurs chrétiens. Les groupes terroristes Boko Haram et ISWAP kidnappent les chrétiens, tuant les hommes et enlevant les femmes pour en faire des esclaves sexuelles. Ces groupes attaquent aussi les chrétiens dans l’Extrême-Nord du Cameroun.
De multiples groupes djihadistes liés aux groupes terroristes Al-Qaïda et Daech sévissent dans la
région du Sahel, notamment au Niger et au Burkina Faso.
En République Démocratique du Congo Congo (RDC), c’est le groupe des Forces démocratiques alliées (ADF), ayant prêté allégeance à l’État islamique, qui se livre à des actes de barbarie contre les chrétiens, kidnappant notamment des pasteurs.
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Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
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Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?