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La fille d’un missionnaire sodomisée et tuée à l’Ouest du Cameroun

La communauté chrétienne est frappée par crime odieux depuis le 29 Février dernier. Shalom Dounya, fillette de 6 ans d’un missionnaire en service à Baganté dans la région de l’Ouest a été retrouvée morte quelques heures après sa disparition. Selon des informations recueillies auprès de la famille, la petite fille a été sodomisée avant de rendre l’âme.

C’est l’émoi et la consternation à Baganté, une ville de la région de l’Ouest Cameroun depuis le 29 Février dernier. L’indignation est à son comble. La famille du missionnaire Odilon Dounya pleure leur fille enlevée, sodomisée et tuée. Une situation assez triste à laquelle compatissent tout le corps de Christ et les camerounais en général. La petite Shalom n’a pas regagné le domicile familial le 29 Février après sa journée de classe comme elle en a l’habitude. Joint par le Journal Chrétien, le serviteur de Dieu, géniteur de la fillette brutalement arrachée à la vie, explique que

« l’enfant est rentrée comme d’habitude avec ses camarades jusqu’au niveau où ses camarades se séparent d’elle. Elle a continué la route seule à moins de deux cents mètres de la maison. Elle a traversé le domicile des personnes où sa dépouille a été retrouvée et dans lequel elle a été sodomisée et tuée. Shalom était déjà sur le terrain de notre dernier voisin, la fille de cette voisine a écouté les cris de l’enfant et la voix de deux hommes. Mais aujourd’hui, on nous fait croire qu’il y’a un seul suspect alors que le témoin dit avoir écouté la voix de deux hommes. Il nous est également rapporté que le suspect avoue avoir commis ce crime seul, ce que nous réfutons totalement ».

Une intervention peu satisfaisante de la police

Une enquête ouverte par la police locale pour faire toute la lumière sur le meurtre après sodomie de Shalom ne satisfait pas du tout le missionnaire Dounya Odilon. En effet, le domicile où l’enfant aurait été abusée par voie anale et tuée est habité par un couple dont le mari est médecin en service dans un établissement sanitaire de la place et l’épouse est policière. Ils clament leur innocence dans le meurtre de Shalom. Le présumé coupable KUM Francklin, est mis aux arrêts pour exploitation. Il est présenté comme le neveu du médecin précité venu chez son oncle quatre jours avant le crime. C’est lui, qui aurait enlevé, torturé et tué la fillette.

« Plusieurs m’ont proposé d’introduire une plainte et je ne sais contre qui elle peut être faite. Je ne suis pas convaincu que celui qui m’est présenté comme coupable le soit réellement. L’épouse déclare dans sa déposition ne pas connaitre ce jeune homme. Comment comprendre qu’une femme mariée à un homme depuis plusieurs années dise ne pas connaitre l’enfant de la sœur ainée de son époux et déclare n’avoir connu ce dernier seulement quelques jours avant le crime ? Je ne trouve pas ces propos vrais » déclare le missionnaire Dounya. N’étant donc pas convaincu du travail impartial de la police locale qui pourrait vouloir sauver l’une des leurs d’une affaire aussi grave par « solidarité de corps ».

les parents de Shalom veulent que justice soit réellement rendue et ont de ce fait saisi certaines autorités administratives et judiciaires de la région de l’Ouest, dont le gouverneur ; le Procureur de la République et les autorités du Ndé afin que l’affaire soit plutôt suivie par la gendarmerie et qu’une autopsie soit faite pour en avoir le cœur net.

Le missionnaire Dounya a été reçu par le sous-préfet de Baganté le mercredi 13 Mars. Le chef de terre de la localité où le crime a été commis invite le géniteur de Shalom au calme. Il lui est vivement recommandé de laisser les autorités compétentes faire leur travail qui, a-t-il été rassuré sera satisfaisant.

Le crime de trop qui impose des jeûnes et prières pour le Cameroun

L’annonce du décès de la fille d’un serviteur de Dieu suscite de l’indignation chez les chrétiens évangéliques au Cameroun où les crimes identiques sont devenus  fréquents dans les métropoles. Face à cette gangrène , le missionnaire Dounya a voulu briser le silence en implorant l’intervention divine. Malgré la douleur de la perte d’un enfant dans des circonstances inacceptables, le serviteur de Dieu a initié un programme de jeûne et de prière de trois jours. Du 8 au 10 Mars 2024, près de mille personnes dont la moitié était regroupée dans un groupe WhatsApp ont élevé de jour comme de nuits des prières à Dieu pour le Cameroun. Parmi les points évoqués, la compassion de Dieu pour son peuple qui crie à lui ; la justice de Dieu sur les ennemis de la paix au Cameroun ; la repentance sincère des leaders ; la différence entre les enfants de Dieu et ceux qui ne le sont pas ; la sensibilité au Saint esprit de Dieu ; la délivrance du Cameroun de toutes œuvres des ténèbres.

« Nous avons lancé les trois de jeune et prière parce que c’est une situation de trop dans notre pays. Pendant que nous pleurions Shalom à Baganté, une autre fillette de quatre ans a été kidnappée et tuée à Yaoundé. Nous pensons que ce sont des ritualistes qui sont entrain de poser leurs actions, nous n’avons aucune autre arme avec laquelle les combattre si ce n’est la prière. Nous n’avons ni moyens financiers, ni relations humaines que nous pouvons saisir. Nous pensons cependant qu’avec la prière, Dieu peut ouvrir les portes et nous donner accès à des personnalités. Ce moment de prière et de jeûne est le déclenchement d’une nouvelle ère pour l’église au Cameroun qui se doit d’être unie » a déclaré le missionnaire.

Au sortir de ce moment de jeûne et prière, les intercesseurs sont convaincus que leurs cris ont été écoutés par Dieu et qu’Il ne tradera pas dans l’exaucement.
Le programme initial ayant pris fin , le comité d’organisation conduit par l’évangéliste Donya Odilon, encourage les chrétiens à continuer de prier et louer le Seigneur. Le groupe WhatsApp restera ouvert . Les moments de prière et de louange vont s’y poursuivre pour la nation Camerounaise, l’église et l’organisation des obsèques de la petite Shalom.

Il faut préciser que le corps sans vie de Shalom est gardé à la morgue de l’hôpital de District de Baganté et sera remis à la famille après l’enquête policière en cours.

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