Cameroun : un pasteur d’une église de réveil trainé en justice pour discours haineux à Yaoundé
Le pasteur de l’église de réveil « Tabernacle de la liberté » situé dans l’arrondissement de Yaoundé III, au quartier Biyem-Assi est visé par une plainte pour des propos tribalistes tenus contre l’ethnie Bamiléké.
Découvrez l'interview de Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime
FAITES UN DON POUR SOUTENIR NOTRE CHAÎNEUne plainte a été déposée le 12 décembre 2021 auprès du Procureur de la République du Tribunal de Première instance de Yaoundé Centre-administratif contre Caleb Ngoa Atangana, pasteur de l’église « Tabernacle de la liberté » par Dorcas Philomène Ngo Mbeb et Polycarpe Atangana.
La juriste et le journaliste des Droits de l’Homme reprochent à l’homme de Dieu des faits de « propagation de fausse nouvelle, diffamation, violation du secret professionnel et outrage à la tribu », des délits condamnés par le Code pénal camerounais.
Cette plainte s’adosse sur les propos tribalistes tenus par le pasteur Caleb Ngoa Atangana, il y a quelques semaines, dans une vidéo devenue virale sur la toile. Ce dernier s’acharnait sur « l’esprit Bamileké » et « l’esprit anglophone », selon lui, jugés « très mauvais ». Ce qui a suscité une vague d’indignations quand on sait que les discours haineux sont punis par la loi.
Rappelons que c’est pour la deuxième fois que cet homme de Dieu se trouve au cœur d’un scandale pour ses prises de position. L’on se souvient qu’il avait interdit à ses fidèles le cache-nez en pleine pandémie du coronavirus. Puis trois élèves de sa congrégation avaient manqué leur examen officiel à cause de ses mauvais conseils.
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