« Pardonne-moi, Seigneur », le dernier chant de Ange Ebogo Emerent
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« Pardonne-moi, Seigneur », le dernier chant chrétien de l’artiste camerounais Ange Ebogo Emerent qui cite les paroles du « Notre Père » pour implorer le pardon de Dieu. Si tous ses proches, amis, confrères et sympathisants pouvaient suivre les paroles de ce chant et s’engager à suivre le Christ, il y aurait une grande fête au ciel pour le salut de leurs âmes.
A Dieu la gloire…
Ebogo Emerent commence son chant en citant Matthieu 6:13: « Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! »
Le problème de la toute-puissance est abordé régulièrement dans la Bible. Dieu seul possède la toute-puissance. Il le montre dans la création, et tout au long du Saint Livre, il est appelé “le Tout-Puissant”. Mais Satan convoite cette toute-puissance de Dieu. Il dit : “Je serai semblable au Très-haut” (Ésaïe 14.14), “Je suis Dieu” (Ézéchiel 28.2). Satan offre cette toute-puissance à Adam et Ève : “Vous serez comme Dieu”, c’est-à-dire vous connaîtrez tout et vous pourrez tout. Ils succombent tous deux à son mensonge.
Satan propose la toute-puissance à Jésus. Jésus la refuse, car il ne désire rien d’autre que rester à la place où son Père veut qu’il soit, un homme dépendant.
Le croyant est-il sensible à la tentation de la toute-puissance ? Certainement. À notre époque où l’homme cherche à tout maîtriser et à devenir célèbre pour influencer d’autres, le croyant peut se laisser influencer par cette pensée. Les pasteurs influents, les riches, les artistes célèbres et les influenceurs des réseaux sociaux sont particulièrement vulnérables face à cette ruse du diable.
Certes l’homme peut avoir une influence relative, mais il n’est en aucun cas tout-puissant. Jésus a merveilleusement montré ce qui convient à un homme : la dépendance.
Le croyant sait que Dieu est omniscient, omnipotent, il ne dépend de personne. Et comme il nous aime, nous pouvons mettre en lui toute notre confiance. Cette assurance nous permet d’accepter de ne pas tout comprendre ici-bas.
Pardonne-moi, Seigneur !
Dans le refrain, Ebogo Emerent implore le pardon et la miséricorde de Dieu en s’appuyant sur Matthieu 6:12: « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. »
Cette demande s’adresse à Dieu, car c’est d’abord par rapport à Dieu que nous sommes coupables, même quand nous offensons notre prochain. Coupable d’adultère et de meurtre, le roi David l’avait bien compris : “Contre toi, contre toi seul j’ai péché”, confesse-t-il (Psaumes 51.4). En conséquence, si je réalise l’immensité du pardon de Dieu à mon égard, je pardonnerai à ceux qui m’ont offensé.
Se laisser guider par le Bon Berger
Celui qui se repent de ses péchés et qui s’engage à suivre le Christ est sauvé. Ce n’est pas étonnant que Ange Ebogo Emerent cite ensuite le Psaume du Bon Berger: « Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. » (Psaumes 23:3)
Dans ce psaume, peut-être le plus connu de la Bible, un croyant chante sa relation avec le Seigneur, son Berger, et les effets pratiques qu’elle produit dans sa vie de chaque jour.
Après avoir affirmé sa confiance absolue dans les soins du Seigneur, auquel il appartient personnellement, le psalmiste justifie sa confiance en décrivant la qualité des soins du Seigneur : verts pâturages et eaux paisibles. Passant ensuite à un sujet plus intime, il évoque ce que le Seigneur lui donne quand il a besoin d’être réconforté. Est-il éprouvé, angoissé ? A-t-il des soucis ? Serait-il tenté par l’ennemi ou craintif à cause de sa faiblesse ? Aurait-il besoin d’être fortifié avant une épreuve ? Le Seigneur est Celui qui lui donne la tranquillité, la sérénité, la confiance, la joie et la paix de sa proximité, qui le conduit dans des sentiers de justice : belle image qui évoque la marche de celui qui, séparé du mal et du monde, peut rendre témoignage à son Seigneur.
Et pour quelle raison le Seigneur agit-il ainsi ? À cause de son nom, ce nom de Christ que nous portons comme chrétien, ce “beau nom qui a été invoqué sur nous” (Jacques 2.7).
L’auteur du psaume 23 loue l’œuvre du Seigneur à son sujet. Mais il a aussi conscience que le Seigneur désire, avant toute chose, que son nom soit glorifié par le témoignage des siens, comme Paul l’écrit aux Thessaloniciens (2 Thessaloniciens 1.12). C’est aussi ce que le Seigneur dit de cet apôtre: “Cet homme est un instrument que je me suis choisi, pour porter mon nom devant les nations, les rois et les fils d’Israël” (Actes 9.15).
Apprécions donc pleinement les soins du Seigneur, conscients que nous en sommes les bénéficiaires pour la gloire de son nom.
Un exemple à suivre
Ange Ebogo Emerent a été instruit dans les voies de Dieu depuis son jeune âge. Il s’est finalement fait un nom dans l’univers de la musique profane du bikutsi. Toutefois, les valeurs chrétiennes qui lui ont été inculquées ont toujours influencé sa marche et sa carrière. A la fin de sa vie, il est revenu pleinement au Seigneur. Que les parents chrétiens se rappellent de cette déclaration de la Bible:
« Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. » (Proverbes 22:6)
Certains versets de la Bible peuvent se comprendre sous deux sens différents, sans que le texte original permette de trancher entre l’un ou l’autre. Souvent d’ailleurs, les deux sens se complètent et montrent l’équilibre de la Parole de notre Dieu. Tel est le cas du verset d’aujourd’hui.
1. La “voie” de l’enfant peut tout d’abord désigner l’ensemble de ses talents et de ses aptitudes naturelles. Une éducation, à l’image des soins de Dieu envers nous, doit viser à faire éclore et s’épanouir les dons d’un enfant. Il n’est pas du tout dans la pensée biblique de forcer un enfant à faire ce pour quoi il n’est pas fait, sous le simple prétexte qu’il est soumis à l’autorité de ses parents. À la suite des recherches menées sur l’éducation des enfants, plus personne ne conteste aujourd’hui que l’enfant a sa personnalité propre ; celle-ci est d’autant plus fragile qu’elle n’est pas encore totalement formée et il convient de la respecter. L’apôtre Paul l’enseignait déjà lorsqu’il exhortait les parents – et les pères en premier lieu – à ne pas irriter leurs enfants (Colossiens 3.21). Dans une famille avec plusieurs enfants, les parents ont tôt fait de constater que la “voie” du cadet ne sera pas forcément celle de l’aîné ; l’éducation sera alors adaptée à chacun, selon la sagesse que seul le Seigneur peut donner.
2. Pour autant, ce verset ne signifie pas qu’il faille laisser libre cours à la volonté propre de l’enfant. La “voie” que veut suivre un enfant peut lui sembler droite, alors que ses parents discernent qu’elle conduit à la mort (Proverbes 14.12). Si nous avons à cœur d’élever nos enfants pour le Seigneur, nous serons conduits à user d’une fermeté pleine d’amour pour les empêcher de suivre un mauvais chemin. Par réaction aux excès d’autoritarisme des siècles précédents, notre époque est marquée par un laxisme déstabilisateur pour l’enfant lui-même et pour l’ensemble de notre société. L’épanouissement du caractère de nos enfants ne passe, ni par un endoctrinement forcené, ni par une rigueur excessive, mais par une stimulation à rechercher les valeurs chrétiennes, alliée, s’il le faut, à une discipline mesurée et contrôlée.
Si les deux conditions évoquées ci-dessus sont remplies, la seconde partie du proverbe nous donne une magnifique promesse : cette éducation portera un fruit durable.
L’éducation influence l’histoire
Ce qui influe sur l’histoire du monde, ce peut être les qualités (ou les défauts !) du président d’un pays ; ce peut être l’adoption de nouvelles lois ou l’exploration d’une planète ; ce peut être l’impact des médias ou celui d’un courant philosophique ou politique. Mais c’est avant tout la façon dont les parents élèvent leurs enfants. Voici deux exemples :
– David, par une faiblesse excessive ou une indulgence coupable, avait toujours laissé faire son fils Adonija. Jamais il ne l’avait réprimandé, nous dit la Bible (1 Rois 1:6; voir aussi Proverbes 13:24).
Résultat : Adonija organise un coup d’État pour succéder à son père. Il se révolte, non seulement contre son père, mais aussi contre Dieu dont la volonté s’est clairement exprimée en désignant Salomon pour accéder au trône. La conspiration échoue. Salomon, que David fait immédiatement monter sur le trône, lui pardonne, mais le fera mettre à mort quand Adonija, en réclamant d’avoir Abishag pour femme, montre qu’il prétendait de nouveau à la royauté (1 Rois 2.13-25).
– Timothée est particulièrement redevable à trois personnes : sa mère Eunice, sa grand-mère Loïs et l’apôtre Paul. Les deux premières, d’authentiques croyantes juives, lui ont enseigné dès son enfance les Saintes Lettres (2 Timothée 1.5). Cela le rend sage à salut. Il reçoit l’Évangile que Paul a prêché, probablement lors de sa première visite à Lystre (Actes 14.8-23).
Résultat : Lors d’une seconde visite dans la région, Paul constate que Timothée jouit d’un bon témoignage des frères de Lystre et d’Iconium et veut que celui-ci l’accompagne dans son ministère (Actes 16.1-3).
Timothée deviendra l’un des collaborateurs de l’apôtre et aura un rôle important dans la propagation de l’Évangile. Paul lui confiera des tâches aussi importantes que délicates, par exemple à Corinthe et à Éphèse. Il l’appelle son “enfant bien-aimé” et souligne sa foi sincère et sa fidélité dans le Seigneur (1 Corinthiens 4.17 ; 2 Timothée 1.5).
Chers parents, soyons conscients que notre investissement dans l’éducation de nos enfants peut avoir un impact au-delà de notre propre famille. C’est une tâche difficile. Aussi veillons-y soigneusement dans le Seigneur.
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