Macron ne supprimera pas les jours fériés chrétiens
Le président Emmanuel Macron ne va pas supprimer les jours fériés chrétiens au profit d’autres de confessions locales comme l’indique une rumeur sur le réseau social Facebook.
Un article intitulé « La loi Macron supprime des jours fériés chrétiens » a été publié par le magazine La Vie le 17 février 2015. Il a été largement partagé sur Facebook depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Des internautes naïfs dénoncent cette mesure qu’ils associent au nouveau président français.
En février 2015, l’amendement 2992 de la loi Macron présenté par l’élue socialiste réunionnaise Ericka Bareigts
indiquait que dans les départements d’outre-mer (DOM), « afin de tenir compte des spécificités culturelles, religieuses et historiques, un arrêté préfectoral peut remplacer des jours fériés—le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption, la Toussaint—par un même nombre de jours fériés locaux »
Il avait ainsi été suggéré de troquer cinq fêtes chrétiennes fériées ( le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption et la Toussaint) contre d’autres jours chômés hindous, musulmans, ou autre. La fête des lumières hindoue intitulée Divali ou encore l’Aïdel Fitr correspondant à la fin du jeûne du ramadan pouvaient ainsi devenir fériés en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Mayotte et à la Réunion.
Rejeté au Sénat en mars 2015, ce texte de loi n’a finalement jamais été appliqué. Dans son programme d’ailleurs, le nouveau Président de la République Française ne prévoit d’aucune manière de modifier les jours fériés en métropole ou dans les territoires d’Outre-Mer.
Comme toute rumeur, la fausse information s’est pourtant répandue sur Facebook comme une trainée de poudre… à partir d’une nouvelle parue en 2015. Ceci doit au moins enseigner à chaque internaute une leçon, celle de vérifier l’origine de l’information et sa première date de parution…
Cette simple vérification évitera de s’indigner sans raison !
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?