L’église baptiste SBC a perdu près d’un demi-million de membres en 2022
Un nouveau rapport de Lifeway Research révèle que la Convention baptiste du Sud (Southern Baptist Convention, SBC) a perdu près d’un demi-million de membres en 2022.
La Convention baptiste du Sud est la dénomination chrétienne évangélique baptiste qui a perdu le plus de membres l’an passé aux États-Unis. Près d’un demi-million de membres ont quitté la convention en 2022 en raison notamment des enquêtes sur les abus sexuels dans le mouvement.
Le rapport publié mardi a révélé que la Convention baptiste du Sud comptait 13,2 millions de membres l’année dernière, soit une baisse de 457 371 par rapport à 2021, lorsque le mouvement comptait 13,68 millions de membres.
Selon le profil annuel de l’Église compilé par Lifeway, cette baisse des effectifs est la plus importante depuis plus d’un siècle.
En 2016, la Convention baptiste du Sud a culminé avec 16,3 millions de membres, mais en 2018, le mouvement avait perdu 1,5 million de membres. Depuis 2006, la dénomination a perdu plus de 3 millions de membres. L’adhésion est actuellement au plus bas depuis les années 1970.
Selon Religion News Service, « la plus grande dénomination baptiste du monde a fait l’objet de plusieurs controverses ces dernières années, notamment des scandales d’abus sexuels, des problèmes de justice sociale et des problèmes de leadership. »
La Convention baptiste du Sud a également perdu 416 églises et 165 autres missions.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?