Le général Brice Clotaire Oligui Nguema adresse « une action de grâce au Dieu tout Puissant »
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Le général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, président de la Transition au Gabon, a commencé son discours d’investiture « en adressant d’un cœur reconnaissant, une action de grâce au Dieu tout Puissant. »
Le général Brice Oligui Nguema a prêté serment lundi devant la Cour constitutionnelle du Gabon au cours d’une cérémonie retransmise par la télévision, succédant au président Ali Bongo, évincé la semaine dernière par un coup d’Etat.
Il a tenu à rendre grâce à Dieu lors de son discours d’investiture:
« C’est grâce à ses bontés sans cesse renouvelées pour notre pays le Gabon que nous pouvons fièrement nous tenir ici ce matin dans cette Hémicycle du palais de la rénovation. Ce même Dieu, qui nous a parlé le matin du 30 août 2023, et qui continue de nous parler, est celui qui a conduit nos pas jusqu’ici.
Permettez-moi de rappeler à votre souvenir, les paroles prononcées par Feu le président Omar BONGO dans cette salle, au terme de 42 ans de règne après Feu le Président Léon MBA, premier Président du Gabon : ‘’Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes en train de faire, il nous observe. Il dit : amusez-vous. Le jour où il voudra aussi nous sanctionner, il le fera’’
Cette phrase remplie de sagesse, était en réalité la voix de Dieu qui a fini par accomplir sa volonté pour le peuple Gabonais aujourd’hui. »
Le général Brice Oligui Nguema a également cité l’archevêque anglican Desmond Tutu, prix Nobel de la paix en 1984 pour son combat pacifique contre l’apartheid.
« Desmond Tutu disait, je le cite « si vous êtes neutres, devant une situation d’injustice, c’est que vous avez choisi d’être du côté de l’oppresseur ». Nous, Forces de Défense et de sécurité, nous avons choisi d’être du côté du peuple et de la liberté. Comme le Général De Gaulle jadis.2
Chef de la garde présidentielle, le général Oligui Nguema a mis fin à 56 années de pouvoir de la famille Bongo au Gabon en prenant la tête d’un putsch perpétré le 30 août dernier.
Omar Bongo a dirigé le pays à partir de 1967 et son fils Ali Bongo – placé depuis le coup d’Etat en résidence surveillée – lui a succédé en 2009.
Brice Oligui Nguema, devenu président par intérim, a été ovationné par les officiers militaires et les fonctionnaires présents à son arrivée à la cérémonie et juste après avoir prêté serment.
La télévision d’État a montré des images d’une foule en liesse et de tirs dans la mer de véhicules blindés à des fins de célébration.
Dans son discours, Brice Oligui Nguema a proposé une série de réformes, notamment une nouvelle Constitution qui serait adoptée par référendum ainsi que de nouveaux codes électoral et pénal.
Il a aussi prôné des mesures visant à donner la priorité aux banques et aux entreprises locales pour le développement économique et promis que les exilés politiques seraient accueillis à leur retour et que les prisonniers politiques seraient libérés.
Interrompu à plusieurs reprises par des applaudissements, il a décrit le coup d’État comme un moment de libération nationale et une manifestation de la volonté de Dieu.
« Lorsque le peuple est écrasé par ses dirigeants, c’est l’armée qui lui rend sa dignité », a-t-il déclaré.
Plusieurs personnalités du gouvernement Bongo, dont le vice-président et le Premier ministre, ont assisté à la cérémonie.
Brice Oligui Nguema a de nouveau affirmé qu’il organiserait des élections libres et équitables, sans toutefois donner de calendrier.
« Après cette transition (…) nous avons l’intention de rendre le pouvoir aux civils en organisant de nouvelles élections qui seront libres, transparentes, crédibles et pacifiques », a-t-il déclaré.
Les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) doivent se réunir en présentiel ce lundi pour discuter de leur réponse au coup d’Etat au Gabon.
Ce putsch est le huitième survenu en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale depuis 2020. Le précédent est survenu au Niger, où le président Mohamed Bazoum est séquestré par les militaires depuis le 26 juillet.
(Avec la contribution de Nellie Peyton et Karine Strohecker, rédigé par Alessandra Prentice et Estelle Shirbon; version française Nicolas Delame et Blandine Hénault, édité par Zhifan Liu)
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