INDE: 70 morts et 10.000 chrétiens réfugiés
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Les chrétiens sont les principales victimes des violences au Manipur (Inde). Le bilan provisoire fait état de 70 morts, 300 églises incendiées, 100 bâtiments chrétiens et plus d’un millier de maisons détruites.
Pris dans la tempête de violence interethnique qui se déchaîne au Manipur, les chrétiens sont particulièrement persécutés. Ils comptent sur nos prières.
Dernière minute: ce lundi 22 mai, 400 maisons de chrétiens, une église (le lieu de culte et son siège) et des maisons de pasteurs ont été incendiées. Au moins 400 fidèles de l’église se sont réfugiés dans des camps et d’autres ont fui vers les États voisins.
Les tensions entre la minorité chrétienne et la majorité hindoue se sont transformées en un déferlement de violence depuis le 3 mai dernier dans l’État du Manipur (Nord-Est de l’Inde).
Ces violences interethniques ne visent pas exclusivement les chrétiens. Mais ils en sont les principales victimes. «S’il vous plaît, priez pour eux… Leur vie est incertaine et ils sont profondément traumatisés», nous demande notre partenaire Vishnu (pseudonyme).
70 morts et 10.000 chrétiens réfugiés
70 morts, 300 églises incendiées, 100 bâtiments chrétiens et plus d’un millier de maisons détruites: la minorité tribale chrétienne souffre terriblement. Tout a commencé alors qu’elle manifestait pacifiquement pour le respect de ses droits. Mais elle a été confrontée à une réaction violente de la part d’extrémistes issus de l’ethnie majoritaire hindoue. En tout, plus de 10.000 fidèles se sont réfugiés dans des camps et de nombreux autres se cachent dans les forêts.
Un prétexte pour les extrémistes hindous
Nos partenaires constatent chaque jour de nouvelles violences. Les extrémistes hindous utilisent le conflit comme prétexte pour traquer les responsables d’églises et pousser des communautés chrétiennes entières à se convertir à l’hindouisme.
«Nous continuons à avoir besoin de votre soutien et de vos prières pour tous nos frères et sœurs touchés par cette crise», conclut Yohan (pseudonyme), un de nos partenaires.