Il est fier de travailler pour une organisation qui défend les valeurs chrétiennes
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Depuis six mois, Ralph Bohli dirige en binôme l’administration de la Solidarité Chrétienne Internationale en Suisse (CSI-Suisse). Ce Zurichois de 48 ans se caractérise par sa flexibilité, que ce soit en tant que père de famille, scénariste sur un plateau de tournage ou bras droit de la direction de l’organisation. Il est heureux de travailler pour une organisation qui défend ses valeurs.
CSI : Que pouvez-vous dire de vous et de votre famille ?
Ralph Bohli : Je suis marié et j’ai trois enfants : Mila a 13 ans et j’ai deux jumeaux de 10 ans, Marlon et Ben. Je vis à Zurich-Oerlikon depuis ma naissance. Je trouve très positif de savoir que mes enfants vont à l’école dans le même établissement que moi à l’époque. Si je suis si sédentaire, c’est peut-être parce que mes ancêtres ont suffisamment voyagé. J’ai moi-même étudié le cinéma et la communication à l’université de Zurich.
Qu’est-ce qui vous a motivé à postuler chez CSI ?
J’ai travaillé pendant plus de sept ans pour l’œuvre de bienfaisance Stiftung Jesuiten weltweit à Zurich. Ensuite, j’ai démissionné pour m’occuper de mes enfants pendant que ma femme suivait une formation qui lui prenait beaucoup de temps. Ainsi, pendant près de trois ans et demi, j’ai été père au foyer et scénariste indépendant.
Il est arrivé un moment où nous avons pu à nouveau partager la garde des enfants. Alors que je cherchais un emploi, j’ai appris par courriel qu’un responsable de CSI avait consulté mon profil LinkedIn. Au même moment, je suis tombé par hasard sur leur offre d’emploi. J’ai pris cela comme un signe de Dieu et j’ai immédiatement postulé. CSI représente mes valeurs et il est important pour moi de travailler pour une organisation qui s’engage avec son cœur et son esprit pour un monde plus juste.
Vous travaillez chez CSI depuis environ six mois. Comment vous êtes-vous acclimaté ?
J’ai été chaleureusement accueilli et je me suis rapidement senti à l’aise dans l’équipe. J’ai ressenti le bon esprit qui règne au sein de CSI dès le jour de mon premier entretien d’embauche. Cela n’a pas changé depuis.
Y a-t-il un domaine dans lequel vous aimeriez vous investir plus particulièrement ?
Avec ma partenaire de travail, j’ai repris les activités de deux collaboratrices de longue date. Il s’agit maintenant d’assimiler tout ce savoir-faire. À l’avenir, je suis ouvert à de nouveaux défis. Mais pour l’instant, je veux être à la hauteur de celles qui étaient là avant moi.
Que fait Ralph Bohli lorsqu’il ne travaille pas ?
Je passe beaucoup de temps avec ma famille. Le week-end, un de mes enfants a généralement un match (handball ou unihockey) ou une représentation théâtrale, puisque ma fille fait partie de l’équipe de sport théâtral U16 de Wollishofen. Une fois par mois, j’entraîne une équipe junior d’unihockey. J’essaie de m’entraîner moi-même chaque semaine avec les vétérans, mais après trente ans d’unihockey, mon dos m’impose parfois d’être plus sage.
Interview : Reto Baliarda
