Sydney appelle à contempler son feu d’artifice du Nouvel An depuis chez soi
par Lidia Kelly
MELBOURNE (Reuters) – Sydney, l’une des premières villes du monde à accueillir le Nouvel An avec un compte à rebours et un feu d’artifice tiré au-dessus de son célèbre opéra, a interdit les grands rassemblements le 31 décembre face à l’épidémie de coronavirus.
La Première ministre de la Nouvelle-Galles-du-Sud, Gladys Berejiklian, a interdit aux non-résidents de venir dans le centre-ville de Sydney à la veille du Nouvel An et a limité les rassemblements à l’extérieur à 50 personnes.
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« Nous ne voulons pas créer d’évènements de super-propagation à la veille du Nouvel An, qui le gâcheraient ensuite pour tout le monde dans l’État », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse, ajoutant que le moyen le plus « sûr » de regarder le feux d’artifice était de le faire depuis chez soi.
« A la veille du Nouvel An, nous ne voulons pas la moindre foule sur l’estran autour de Sydney », a ajouté la Première ministre de l’État le plus peuplé d’Australie.
Le ministre australien de la Santé, Greg Hunt, a soutenu l’introduction des restrictions à Sydney.
« Notre approche est de promettre moins et d’obtenir plus », a déclaré Greg Hunt, en rappelant que le gouvernement prévoyait le début de la campagne de vaccination contre le coronavirus en mars.
Dans les banlieues nord de Sydney qui connaissent une résurgence de contaminations, les autorités ont signalé lundi 5 nouveaux cas pour un total de 125 contaminations au coronavirus.
En raison de cette hausse, environ un quart de million de personnes devront respecter un strict confinement jusqu’au 9 janvier.
Grâce à la fermeture rapide des frontières, de l’introduction des mesures sanitaires et de confinement, des campagnes de dépistage à grande échelle et du respect de ces mesures par la population, l’Australie a enregistré seulement un peu plus de 28.300 cas et 908 décès liés au coronavirus depuis le début de la pandémie.
(version française Anait Miridzhanian, édité par Blandine Hénault)
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