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Paris « optimiste » sur un accord sur le plan de relance en juillet

PARIS (Reuters) – La France est « optimiste » concernant la conclusion d’un accord entre les vingt-sept pays de l’Union européenne en juillet concernant le plan de relance, a indiqué jeudi une source à l’Elysée à quelques jours d’une rencontre entre Emmanuel Macron et Angela Merkel.

« Nous sommes optimistes », a déclaré cette source. Lors de la rencontre mardi soir entre le chef de l’Etat français et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, tenant d’une ligne dure sur les dépenses budgétaires, « les choses ont bien avancé ».

« On a identifié les ingrédients d’un accord, il ne faut pas le considérer comme acquis, on n’y est pas encore, il y a encore deux à trois semaines de discussions difficiles, intensives mais c’est tout à fait possible », a-t-elle ajouté, insistant une nouvelle fois sur l’importance d’obtenir un accord en juillet, avant une rentrée chargée.

L’idée de la rencontre lundi prochain entre Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel au château de Meseberg, dans le nord de Berlin, « est de partager notre plan de bataille pour obtenir un accord au mois de juillet ».

La ministre espagnole des Affaires étrangères Arancha Gonzalez est allée dans le même sens, jugeant qu’une telle perspective était « possible » et « souhaitable ».

« L’Espagne considère qu’un accord sur le fonds de relance et sur le budget européen est possible en juillet, est souhaitable en juillet, et nous allons faire le maximum pour que cela se produise (…) », a-t-elle déclaré après avoir rencontré son homologue néerlandais, Stef Blok.

Les dirigeants des pays de l’UE ont prévu de se retrouver mi-juillet pour un sommet « physique » afin d’entrer dans le vif des négociations sur le futur budget de l’UE et le plan de relance post-coronavirus.

La Commission européenne a proposé un fonds de relance économique de 750 milliards, mêlant transferts financiers et prêts, qui serait adossé au budget et financé par des emprunts souscrits par la Commission européenne.

Ces mécanismes sont validés par le couple franco-allemand mais suscitent des réticences dans certains pays, dits « frugaux » (Autriche, Pays-Bas, Danemark et Suède) opposés à l’idée de simples transferts budgétaires et qui préfèrent l’option de prêts (remboursables) aux Etats les plus touchés.

(Marine Pennetier, édité par Nicolas Delame)

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