Les négociations à « un point de bascule », selon Le Drian
PARIS (Reuters) – Les négociations sur le nucléaire iranien sont « à point de bascule », a estimé mercredi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en estimant un accord « à portée de main » si des décisions politiques sont prises par Téhéran.
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« On est rendu au point de bascule, là, maintenant. Ce n’est pas une question de semaines, c’est une question de jours », a déclaré le chef de la diplomatie française lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat.
« Nous avons trouvé une convergence entre l’E3 [Allemagne, France, Royaume-Uni], la Chine et la Russie, et les Etats-Unis, (…) suffisamment significative pour permettre un accord, qui est à portée de main, là, maintenant », a expliqué Jean-Yves Le Drian. « Il faut des décisions politiques de la part des Iraniens. Ou bien ils déclenchent une crise grave dans les jours qui viennent, ou bien ils acceptent l’accord qui respecte les intérêts de toutes les parties. »
« Nous arrivons à l’heure de vérité. Si l’on veut que l’Iran respecte ses engagements en matière de non-prolifération et qu’en échange de quoi, les Etats-Unis lèvent des sanctions, il faut qu’il y ait de quoi faire », a-t-il insisté.
Une nouvelle session de négociations indirectes entre Iran et Etats-Unis pour sauvegarder le Plan d’action global commun, nom officiel de l’accord de Vienne de 2015 encadrant les activités nucléaires de l’Iran en échange d’une levée des sanctions internationales, a commencé la semaine dernière à Vienne, la capitale autrichienne, après une pause de dix jours.
(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse)
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