France: Le plan de relance dévoilé le 3 septembre, 2 milliards d’euros pour la culture, dit Castex
PARIS (Reuters) – Le Premier ministre Jean Castex a annoncé mercredi que le plan de relance de l’économie française, d’un montant de 100 milliards d’euros, serait présenté le 3 septembre.
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« Il sera annoncé officiellement le jeudi 3 septembre », a déclaré Jean Castex sur France Inter en précisant que ce plan était « absolument bouclé » et que le gouvernement avait déjà pris des mesures de soutien à l’activité depuis le début de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus.
Alors que les finances publiques ont déjà été lourdement mises à contribution pour faire face aux répercussions de la pandémie de coronavirus et que l’équation budgétaire s’annonce une nouvelle fois très complexe, le chef du gouvernement a réaffirmé qu’ »il n’y aura pas de hausse d’impôt, ça c’est clair ».
Au-delà des 40 milliards d’euros issus du plan de relance européen, le gouvernement compte sur la reprise de l’activité pour redresser la situation.
« La philosophie qui est la nôtre, c’est de réhabiliter le travail. C’est par le travail aussi qu’on retrouvera des marges de manoeuvre », a noté Jean Castex, interrogé sur une éventuelle invitation lancée aux Français à « travailler plus ».
Le chef du gouvernement a souligné que « la priorité numéro un de ce plan (est de) créer le plus possible d’emplois et de travail ».
Le Premier ministre a en particulier annoncé une aide exceptionnelle de deux milliards d’euros pour le secteur culturel, dont il doit rencontrer des représentants jeudi après-midi avec la ministre de la Culture Roselyne Bachelot.
« Dans le plan de relance (…) la culture au sens large bénéficiera d’une dotation exceptionnelle de deux milliards d’euros », a-t-il dit.
Avec cette enveloppe, le gouvernement compte compenser la perte de recettes d’un secteur dont l’activité est encore fortement pénalisée par les contraintes sanitaires.
« La priorité c’est que tout ça reprenne », a souligné Jean Castex.
Pour autant, le chef du gouvernement a annoncé une restriction supplémentaire sur l’interdiction des rassemblements de plus de 5.000 personnes, qui ne pourront plus désormais faire l’objet d’une dérogation préfectorale « dans les départements rouges, c’est-à-dire où il y a une forte circulation virale ».
Les préfets conserveront la possibilité d’interdire des rassemblements de moindre affluence.
« Ce n’est pas parce qu’on ne peut plus déroger au-delà qu’on ne peut pas aussi abaisser la jauge : c’est du cas par cas », a précisé Jean Castex.
(Myriam Rivet, édité par Bertrand Boucey et Jean-Michel Bélot)