France/Coronavirus: Objectifs de vaccination maintenus malgré un fléchissement
PARIS (Reuters) – Malgré une légère décélération dans le rythme des vaccinations contre le COVID-19, le gouvernement s’est dit jeudi confiant quant à sa capacité à atteindre son objectif de 50 millions de primo-vaccinés à la fin du mois d’août afin de lutter contre l’épidémie.
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Quelque 3,5 millions d’injections ont été réalisées dans la semaine du 2 au 8 août, ce qui représente un recul par rapport aux 4,3 millions d’injections réalisées la semaine précédente, a fait savoir le ministère de la Santé. Sur ce total, 2,1 millions de primo-injections ont été réalisées.
« L’effet de ‘boost’ sur la demande liées aux annonces du président de la République qui avait entraîné une très forte et très rapide accélération de la demande est désormais a priori en partie derrière nous », dit-on au ministère de la Santé.
« Pour autant, cela ne signifie pas qu’on assisterait à un épuisement définitif de la demande. 2,1 millions d’injections la semaine dernière, en plein milieu du mois d’août, est un chiffre qui reste, en valeur absolue, très conséquent », ajoute-t-on.
Les annonces d’Emmanuel Macron mi-juillet sur la mise en place du « pass sanitaire », restreignant l’accès aux lieux publics pour les personnes non-immunisées contre le COVID-19 à partir du 9 août, avait entraîné un pic dans les demandes de vaccination.
Ce fléchissement ne suscite néanmoins pas de grandes inquiétudes pour les autorités.
« Tout est en place pour pousser la dynamique et atteindre les 50 millions de primo-injections à la fin du mois d’août, ce qui reste, bien sûr, notre boussole », assure-t-on au ministère, en disant notamment miser sur une accélération de la vaccination chez les 12-17 ans.
Avec 45,59 millions de primo-vaccinations effectuées en date du 11 août, il reste 4,5 millions de personnes à vacciner pour atteindre cet objectif. Si ce seuil était franchi, cela signifierait que 86% de la population âgée de plus de 12 ans serait en partie protégée contre le COVID-19.
La France fait face à une nouvelle vague épidémique liée à la progression fulgurante du variant Delta du coronavirus SARS-CoV-2. Emmanuel Macron a estimé mercredi que la situation sanitaire était « plus que délicate » et nécessitait de nouvelles mesures de restriction en France métropolitaine et dans les Outre-mer.
(Reportage Caroline Pailliez, édité par Blandine Hénault)