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« Décrue manifeste » du chômage partiel en mai, pas encore de retour à la normale, selon Pénicaud

PARIS (Reuters) – Le nombre de bénéficiaires du dispositif de chômage partiel en France a connu une « décrue manifeste » en mai, mois marqué par le début du déconfinement progressif, sans pour autant que la situation de l’emploi revienne à la normale, a déclaré mercredi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.

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« A fin mai, il y avait encore 7,8 millions de Français qui au cours du mois de mai ont été en chômage partiel », a-t-elle dit sur Radio classique.

« C’est moitié moins d’heures qu’en avril c’est-à-dire que la décrue est vraiment manifeste », même si « on est encore très loin de la normale fin mai », a-t-elle précisé.

Selon les données publiées mercredi par la direction des études et des statistiques du ministère du Travail (Dares), le nombre de salariés au chômage partiel s’était établi à 8,7 millions en avril et 7,2 millions en mars.

Avec le début du déconfinement mi-mai, la proportion de salariés bénéficiant d’une chômage partiel complet a également régressé, atteignant 13% le mois dernier contre environ 20% fin avril et environ 25% fin mars.

NOUVELLE PHASE

Le dispositif de chômage partiel, mis en place pour éviter des licenciements et une explosion du taux de chômage sur fond de crise sanitaire liée au coronavirus, a représenté un coût de « pas loin de 17 milliards d’euros en trois mois », a précisé Muriel Pénicaud.

Avec la sortie de la phase aiguë de la crise sanitaire et la réouverture de nombreuses entreprises depuis le 11 mai, ce dispositif a été modulé au 1er juin et les employeurs contribuent désormais à hauteur de 15%.

Il a vocation à s’éteindre progressivement même si des discussions sont en cours avec les partenaires sociaux pour définir un nouveau dispositif destiné à soutenir les entreprises confrontées à des difficultés durables, par exemple dans le secteur du tourisme.

« La reprise de l’activité économique sera maintenant ce qui permettra le maintien durable de l’emploi », a souligné Muriel Pénicaud. « J’espère qu’en juin on verra une reprise massive, parce que là ça devient dangereux pour l’emploi si on ne reprend pas plus massivement. »

Selon les données de la Dares, avec le début du déconfinement, l’activité a repris « fortement » dans les entreprises, avec une nette diminution le mois dernier de la part de salariés dont l’entreprises est à l’arrêt (5%, après 12% en avril et 19% en mars), ou dont l’activité a diminué de plus de moitié (27% des salariés, contre 45% en avril).

Par ailleurs, « les causes de la chute d’activité se modifient et esquissent le passage d’un choc sanitaire à un choc de demande », souligne la Dares.

(Myriam Rivet, édité par Henri-Pierre André)

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