Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Cherbourg sous le choc de la perte du contrat des sous-marins australiens

❤️ Nouveau: Soutenez la campagne de dons du Journal Chrétien

PARTAGER SUR :

par Richard Lough et Stéphane Mahé

CHERBOURG, Manche (Reuters) – Georgina commençait tout juste à prendre ses marques à Cherbourg, dans le Cotentin, où elle venait d’emménager avec son mari australien, quand Canberra a annoncé renoncer au contrat de sous-marins d’une valeur de 40 milliards de dollars sur lequel travaillaient les Français.

Georgina travaillait depuis deux semaines comme assistante dans une école bilingue lorsque le gouvernement australien a fait savoir qu’il annulait le contrat scellé avec Naval Group pour acquérir 12 sous-marins français conventionnels.

Ce revirement, qualifié de « coup dans le dos » par le ministère des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, a déclenché une crise diplomatique entre la France d’une part, l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni d’autre part, qui ont noué un partenariat stratégique.

Le couple d’expatriés, pour qui la nouvelle est synonyme de nombreuses incertitudes, est encore sous le choc, tout comme les habitants de la ville portuaire, qui s’inquiètent de l’impact de cette décision sur l’emploi et l’économie locale.

« C’est dommage, nous adorons vivre ici », témoigne Georgina. « On ne sait pas ce qu’il va se passer ».

Selon le gouvernement français et Naval Group, Canberra a caché à Paris son intention de rompre le contrat afin de favoriser d’autres partenaires. Le jour même de l’annonce, le gouvernement australien a précisé qu’il avait passé une commande d’au moins huit sous-marins à propulsion nucléaire avec les technologies américaines et britanniques.

Une dizaine d’ingénieurs australiens et leurs familles étaient arrivés à Cherbourg ce mois-ci pour travailler sur le contrat, ce qui laissait penser que le projet était en phase d’avancement, a précisé un porte-parole de Naval Group.

Séverine Chesnel, directrice de l’école primaire Montessori à Cherbourg, s’attendait à recevoir tès prochainement d’autres Australiens dans son école. Le 15 septembre, un employé de Naval Group l’avait appelé pour discuter des inscriptions à venir la semaine suivante, dit-elle.

« Ça montre très bien le caractère très brutal de l’annonce. Malgré tout, on n’est pas les plus à plaindre », ajoute-t-elle, évoquant le cas de trois de ses six employées anglophones, toutes des compagnes d’Australiens travaillant sur le contrat, qui ne savaient pas encore si elles allaient pouvoir rester.

« TOUCHÉ MAIS PAS COULÉ! »

La commande australienne représentait 10% des revenus annuels de Naval Group, selon les représentants syndicaux, qui précisent que le groupe emploie quelque 3.400 personnes à Cherbourg. Ses sous-traitants génèrent aussi des centaines d’autres emplois localement.

« Touché mais pas coulé ! », a dit au Figaro le PDG de l’entreprise, Pierre-Éric Pommellet, qui espère replacer les 500 employés postés sur le contrat sur d’autres projets du groupe.

« Ce n’est pas facile », a dit le délégué syndical CFE-CGC, Marc Torres. « Mais (la direction) nous a rassurés. Pour l’instant, personne ne parle de plan social ».

Selon des habitants de Cherbourg et des élus locaux, le contrat, qui prévoyait un transfert de technologie avec une construction des sous-marins en Australie, avait donné un élan à l’économie locale lorsqu’il avait été signé en 2016 et avait « boosté » le moral des 80.000 habitants de la ville portuaire.

Son annulation aura des effets à plus ou moins long terme, avec d’abord un ralentissement dans les recrutements de Naval Group et de ses sous-traitants, a dit David Margueritte, vice-président de la région Normandie.

« Il y a une répercussion économique, on ne peut pas le cacher. Mais cette répercussion économique (…) est fortement nuancée par le fait que Naval Group dispose de commandes étatiques qui sont très fortes », précise-t-il.

Anne-Marie Quintin, dont le neveu travaille chez Naval Group, ne décolère pas : « On joue avec la vie des gens! »

(avec Jean-Michel Belot, version française Caroline Pailliez)

tagreuters.com2021binary_LYNXMPEH8N0RK-FILEDIMAGE

Chrétiens TV

Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !

Dans un paysage médiatique marqué par le mensonge, les fake news, les calomnies et les attaques contre les Evangéliques, le Journal Chrétien se positionne comme le média de la vérité qui propose une information indépendante et fiable, non biaisée par des intérêts d'actionnariat ou publicitaires.
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.

Ne perdons pas la bataille idéologique

Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.

Les évangéliques pris pour cible

L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.

Faire contrepoids

A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.

A quoi serviront vos dons ?

Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.
Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

Les commentaires sont fermés.