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Afghanistan: Biden souligne le risque de repousser le retrait US

par Steve Holland et Idrees Ali

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WASHINGTON (Reuters) – Le président américain Joe Biden a déclaré mardi qu’il y avait un « risque accru » à maintenir des troupes américaines en Afghanistan au-delà du 31 août, citant la situation sécuritaire, et a indiqué que les Etats-Unis étaient sur la bonne voie pour conclure leur mission d’évacuation d’ici cette date butoir.

S’exprimant devant les journalistes plusieurs heures après une réunion virtuelle avec ses homologues du G7, Joe Biden a fait savoir qu’il avait demandé au Pentagone de préparer un plan de secours s’il devenait nécessaire pour l’armée américaine de rester plus longtemps en Afghanistan.

Il a ajouté lors d’une allocution télévisée depuis la Maison blanche que le respect de la date butoir du 31 août dépendait de la fin du processus d’évacuation et de la coopération des taliban.

Chaque jour supplémentaire passé à Kaboul par les troupes américaines représente un risque pour celles-ci, a déclaré le président américain, notant la menace représentée par les combattants affiliés au groupe Etat islamique (EI).

Dans un communiqué publié un peu plus tôt dans la journée, la Maison blanche a indiqué que Joe Biden avait informé le G7 que la mission des Etats-Unis à Kaboul prendrait fin en fonction de la réalisation des objectifs américains.

Washington a déployé des milliers de soldats à l’aéroport de Kaboul après la prise de pouvoir des taliban, obtenue par la force il y a dix jours à l’issue d’une offensive éclair à travers le pays.

Quelque 6.000 soldats américains contribuent à l’évacuation de ressortissants américains et d’Afghans considérés menacés dans le pays, tout en assurant la sécurité de l’aéroport de Kaboul pour permettre à d’autres pays de mener leurs propres opérations d’évacuation.

Plusieurs pays, dont la France et le Royaume-Uni, ont dit souhaiter que la date butoir du 31 août soit repoussée. Toutefois, aucun report n’a été décidé mardi lors de la réunion en urgence du G7.

CRAINTE D’ATTENTATS À L’AÉROPORT

Hôte de cette visioconférence, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a déclaré que le G7 s’était mis d’accord sur un plan pour encadrer ses relations avec les taliban et fixait comme condition première que le groupe islamiste permette le départ de civils afghans désireux de quitter le pays.

Les taliban veulent toujours que les évacuations menées par les pays étrangers soient terminées le 31 août au plus tard, a souligné mardi le principal porte-parole du mouvement islamiste, appelant par ailleurs les Afghans à rester pour contribuer à la reconstruction du pays.

Zabihullah Mujahid a déclaré que les taliban n’avaient pas accepté un report de la date du 31 août convenue avec les Etats-Unis pour leur retrait d’Afghanistan. On ne sait pas pour l’instant si cela signifie qu’une interdiction formelle de quitter le pays entrera en vigueur pour les Afghans au-delà de cette date.

Selon un représentant américain s’exprimant sous couvert d’anonymat, Washington maintient des échanges réguliers avec les taliban, qu’il a informés que le calendrier de retrait dépendait de leur coopération.

Ce représentant a indiqué que le Pentagone avait recommandé lundi à Joe Biden de maintenir la date butoir du 31 août en évoquant des risques pour la sécurité des troupes américaines déployées en Afghanistan.

Joe Biden a chargé le directeur de la CIA, William Burns, de rencontrer lundi à Kaboul le chef politique des taliban, le mollah Abdul Ghani Baradar, a appris Reuters de deux sources.

Deux autres représentants américains ont déclaré que les Etats-Unis étaient de plus en plus préoccupés par de possibles attentats menés à l’aéroport de Kaboul par des kamikazes affiliés au groupe Etat islamique.

Il ne s’agit plus de savoir si des attaques vont se produire, mais quand, a déclaré l’un d’eux, soulignant la nécessité pour les Américains de quitter l’Afghanistan avant toute attaque.

(Reportage Steve Holland et Idrees Ali à Washington, avec James Mackenzie et Raju Gopalakrishnan; version française Jean Terzian, édité par Marc Angrand)

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