Italie : La prolongation de l’Etat d’urgence Sanitaire enflamme le Parlement
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Le gouvernement italien a annoncé la prorogation des mesures sanitaires anti Covid19 jusqu’au 31 juillet. C’était hier lors d’une audition au Sénat du ministre de la santé Roberto Esperanza. Mais le Gouvernement entend aller plus loin en demandant dans les prochains jours une prorogation de l’état d’urgence sanitaire, -déjà décrété en mars dernier au plus fort de la crise du Corona virus-, pour six mois. « Ce gouvernement entend proroger les mesures du décret du président du Conseil des ministres avec ses mesures sanitaires jusqu’au 31 juillet car, pour nous, la bataille contre la pandémie est tout autre que gagnée. Nous devons rester prudents », a martelé le ministre devant le sénat. Depuis quelques jours déjà, plusieurs journaux bien introduits dans les salons romains avaient anticipé la rumeur sur le renforcement de ces mesures à travers une prorogation programmée de l’état d’urgence sanitaire. Toutefois, si les mesures édictées jusqu’au 31 juillet sont passées, les sénateurs italiens de tout bord vigoureusement appelé le gouvernement à s’expliquer sur la rumeur déjà très répandue sur un autre état d’urgence sanitaire de six mois. Matteo Salvini, le Leader des Droites (extrêmes) a accusé le gouvernement de vouloir « prendre les droits des citoyens en otages par un honteux chantage » pendant six autres mois, « en abusant de la constitution ».
L’Opposition accuse même le pouvoir de détruire l’image et l’économie italienne, en présentant la péninsule comme étant permanemment menacée par le Covid, au moment où les chiffres sont encourageants. Et de « ne pas reconnaitre les efforts des italiens », car à ce jour, les statistiques sont au plus bas. Mardi soir, six personnes (seulement) sont décédées dans toute l’Italie et alors que 60 personnes sont en soins intensifs. Très loin de l’hécatombe des mois de mars- avril qui ont endeuillés le pays avec plusieurs centaines de décès chaque jour et des milliers de personnes en soins intensifs. Pour les oppositions, le gouvernement doit s’expliquer sur ses « certitudes » alors que tous els chiffres poussent à l’optimisme.
<< Avec l’urgence de Covid, le gouvernement n’a accordé indûment tous les pouvoirs extraordinaires attribuables, comme l’exige l’article 78 de la Constitution, qu’à l’état de guerre, un État qui doit être délibéré par les chambres, c’est pourquoi le gouvernement est sorti du sillon de la charte constitutionnelle « , explique Roberto Calderoli, vice-président du Sénat. Pour ce sénateur de la Ligue du Nord, « en vouloir prolonger l’état d’urgence, nous voulons continuer sur cette mauvaise voie car c’est seulement ainsi que Conte et sa majorité espèrent, ou plutôt espèrent, maintenir un gouvernement en vie dans un coma dépassé. » En effet, s’il y a état d’urgence, « alors l’instrument dicté par la Constitution est là: c’est le décret-loi qui prévoit également les conditions de nécessité et d’urgence ». En, l’opposition largement donnée favorite aux sondages, soupçonne le gouvernement actuel conduit par le premier ministre Giuseppe Conte, de vouloir abuser de l’état d’urgence pour assurer sa « survie ». « Nous n’accepterons jamais que Conte puisse blinder son gouvernement en déclarant l’état d’urgence qui blesse l’Italie, les travailleurs et les entreprises », a déclaré la présidente des sénateurs de Forza Italia (Silvio Berlusconi), Anna Maria Bernini.
Jean Claude Mbédé Fouda à Parme
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