Mort de George Floyd: La justice durcit les charges contre les policiers impliqués
Les charges contre un policier à l’origine de la mort de George Floyd aux Etats-Unis ont été requalifiées mercredi par la justice américaine, qui l’a inculpé de meurtre au second degré, trois autres policiers étant également poursuivis pour complicité.
Derek Chauvin, un policier blanc âgé de 44 ans qui a maintenu son genou contre la nuque de George Floyd, un homme noir de 46 ans, a été limogé de la police, puis arrêté avait été dans un premier temps été inculpé vendredi dernier de meurtre au troisième degré, qui correspond à un homicide involontaire en droit français.
Le meurtre au second degré – l’équivalent d’un homicide volontaire sans préméditation – est passible d’une peine de quarante ans de prison, alors que le meurtre au troisième degré est passible de vingt-cinq années d’emprisonnement.
![USA/FLOYD: LA JUSTICE DURCIT LES CHARGES CONTRE LES POLICIERS IMPLIQUÉS](https://chretiens.com/chretien/Reuters_Direct_Media/FranceOnlineReportTopNews/USA-George-Floyd.jpg)
En photo, manifestation contre la brutalité policière et la mort de George Floyd à Seattle. Le procureur général du Minnesota a décidé de durcir les charges contre le policier à l’origine de la mort de George Floyd aux Etats-Unis, en l’inculpant de meurtre au second degré, l’équivalent d’un homicide volontaire sans préméditation, a annoncé mercredi la sénatrice démocrate du Minnesota Amy Klobuchar. /Photo prise le 2 juin 2020/REUTERS/Lindsey Wasson
La mort de George Floyd, le 25 mai dernier, a déclenché un vaste mouvement de protestation aux Etats-Unis contre les violentes racistes attribuées à la police, mouvement relayé par d’autres manifestations dans le monde.
Le procureur général du Minnesota, Keith Ellison, a également fixé à un million de dollars la caution pour chacun des ex-policiers, selon des documents judiciaires.
(Brendan O’Brien, version française Jean-Stéphane Brosse et Jean-Michel Bélot)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?