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Le COVID-19 n’a pas été créé en laboratoire

Le président du Conseil scientifique sur le COVID-19 de la France, Jean-François Delfraissy, a indiqué dimanche au cours d’une interview sur la chaîne de télévision française BFMTV que l’hypothèse d’un virus conçu par un laboratoire chinois s’apparentait à « une vision complotiste qui ne relève pas de la science véritable ».
Le professeur Delfraissy, également président du comité national consultatif d’ethique de France, a été interrogé sur l’hypothèse selon laquelle le virus de la pandémie de COVID-19 serait issu d’une construction humaine « s’appuyant sur le virus VIH ».
« Cette question se pose depuis plusieurs mois (…) et un papier très construit réalisé par des collègues américains, paru dans la revue Nature » en mars dernier montre qu’après avoir séquencé complètement le génome du virus et comparé ses séquences avec celles du VIH pour chercher des zones d’analogie ou de partage, ces scientifiques américains « n’ont rien trouvé », a souligné le professeur Delfraissy, ajoutant que « cela va faire l’objet sûrement encore d’une série d’études de controverse ».
« Je me demande quand même si l’on n’est pas là dans une vision un peu complotiste qui ne relève pas tout à fait de la science véritable », a-t-il affirmé.
« Tout le monde, au niveau scientifique, est d’accord pour dire que c’est un coronavirus (…) Il y a de temps en temps un coronavirus qui est différent des autres » et qui a une « pathogénicité », a expliqué le professeur, évoquant notamment le SRAS et le MERS.
Selon lui, le monde des virus est un monde en perpétuelle évolution, qui peut échapper aux phénomènes de régulation et qui existe surtout chez l’animal mais peut passer chez l’autre.
Le professeur Delfraissy a déclaré croire que le COVID-19 est un troisième coronavirus (après le SRAS et le MERS) qui s’est modifié, qui avait un réservoir animal – ce qui a été bien montré avec la chauve-souris et le pangolin – et qui est passé chez l’homme « pour des raisons que l’on ne connaît pas bien ».

Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.

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