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La Chine affiche sa confiance dans la lutte contre le coronavirus 2019-nCoV

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Tandis que le nombre de cas de contamination au coronavirus de Wuhan en Chine a bondi de près de 60% en vingt-quatre heures, le président chinois Xi Jinping a assuré mardi que son pays viendrait à bout de ce « diable ».

Mais en dépit de la confiance affichée par le numéro un chinois face à une épidémie qui a fait 106 morts à l’intérieur des frontières du pays le plus peuplé au monde, le niveau d’alerte mondiale continue de croître: la France et le Japon se préparent à évacuer leurs ressortissants.

Un avion affrété par les Etats-Unis doit décoller mercredi de Wuhan pour rapatrier le personnel consulaire américain présent dans la ville où le virus est apparu, début décembre.

Le territoire autonome de Hong Kong a décidé pour sa part de suspendre certaines liaisons maritimes et ferroviaires avec la Chine continentale. Le pouvoir central a arrêté de délivrer aux touristes chinois des permis de voyage vers Hong Kong et Macao, rapporte la télévision publique.

En vingt-quatre heures, le bilan communiqué par la commission nationale chinoise de la Santé est passé mardi de 2.835 à 4.515 contaminations en Chine, dont 106 cas mortels (contre 85 lundi), soit un taux de mortalité parmi les cas signalés de 2,3%.

Aucun décès lié au 2019-nCoV n’a été signalé hors de Chine, où le virus est présent dans une quinzaine de pays, et cent des 106 décès ont eu lieu dans la seule ville de Wuhan.

Recevant mardi à Pékin le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, Xi Jinping a insisté sur les mesures prises par son pays pour endiguer l’épidémie.

« Ce virus est un diable et nous ne pouvons laisser le diable se cacher », a-t-il dit, selon des propos relayés par la télévision publique chinoise.

« La Chine, a-t-il ajouté, renforcera la coopération internationale et salue la participation de l’OMS à la prévention. La Chine est confiante dans sa capacité à remporter la bataille contre ce virus. »

Dans un communiqué, l’OMS indique que des experts internationaux seront envoyés « dès que possible » en Chine pour améliorer la connaissance de ce nouveau virus.

L’inquiétude suscitée par le coronavirus et ses probables conséquences pour la deuxième puissance économique mondiale pèse sur les marchés financiers, qui ont vécu lundi leur pire séance depuis octobre tandis que le pétrole tombait à son plus bas niveau depuis trois mois.

A ce stade, et après deux réunions des experts indépendants de son comité d’urgence, l’OMS considère que l’épidémie est une urgence en Chine mais pas une urgence de santé publique de portée internationale.

DES CAS CONFIRMÉS DANS 14 PAYS HORS CHINE

Quatorze pays ont fait état de cas confirmés. Le Sri Lanka et l’Allemagne sont les deux derniers pays à être venus s’ajouter à cette liste comprenant aussi la France (4 cas), les Etats-Unis (5), le Canada (1), le Népal (1), la Malaisie (4), la Thaïlande (14), le Vietnam (au moins 2), Singapour (4), la Corée du Sud (4), le Japon (au moins 4), Taiwan (8) et l’Australie (5).

Dans la plupart des cas, les personnes concernées revenaient ou arrivaient de Chine. Mais des transmissions entre humains ont été signalées à Taiwan, au Vietnam et en Allemagne, où un homme a contracté le virus après avoir reçu la visite d’une collègue venue de Shanghai et qui avait récemment accueilli chez elle ses parents, originaires de Wuhan.

Un cas potentiel de transmission interhumaine est à l’étude au Japon. Il s’agit d’un chauffeur de car qui a été en contact avec un groupe de voyageurs chinois.

« Ces transmissions d’humain à humain signalées en Allemagne et au Japon sont sans surprise », estime Michael Head, chercheur associé à l’université britannique de Southampton spécialisé dans les questions de santé mondiales. « Nous allons continuer à observer des cas similaires hors de Chine, mais les indications dont nous disposons sont qu’à ce stade les transmissions secondaires seront limitées. »

La ville de Wuhan est toujours en quasi-quarantaine, avec suspension des transports publics et interdiction des rassemblements. Ces mesures, adoptées jeudi dernier, se sont élargies à d’autres villes de la province du Hubei, où des dizaines de millions de personnes sont en confinement.

Se livrant à un rare exercice d’autocritique, le maire de Wuhan, Zhou Xianwang, a déclaré lundi sur l’antenne de la chaîne de télévision publique CCTV que la gestion de la crise sanitaire par sa municipalité n’avait pas été optimale et s’est dit prêt à démissionner.

Le coronavirus 2019-nCoV a été décelé le 8 décembre dans la région de Wuhan, mais les autorités sanitaires chinoises n’ont commencé à enregistrer les cas qu’à compter du 31 décembre.

Il n’existe pour le moment pas de vaccin spécifique mais des recherches sont en cours. Aux Etats-Unis, un responsable de l’Institut national de la santé (NIH) a dit avoir bon espoir qu’un vaccin entre en expérimentation dans un délai de trois mois.

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