Le Premier ministre japonais Shinzo Abe en Chine
Les visites et échanges de haut niveau entre le Japon et la Chine sont particulièrement importants, a affirmé le Premier ministre japonais Shinzo Abe, exprimant l’espoir que sa prochaine visite en Chine sera l’occasion de davantage renforcer les relations bilatérales.
Dans une interview écrite accordée aux médias chinois, le Premier ministre a également indiqué qu’il attendait avec impatience la visite du président chinois Xi Jinping au Japon l’année prochaine.
M. Abe s’est exprimé ainsi en amont de la 8e réunion des dirigeants de la Chine, du Japon et de la République de Corée, pour laquelle il se rendra mardi dans la ville de Chengdu, dans le sud-ouest de la Chine.
Le Japon et la Chine sont des pays voisins qui partagent une longue histoire d’échanges et ils assument tous deux une grande responsabilité dans la paix et la prospérité régionales et internationales, selon M. Abe.
Il espère que la prochaine réunion résumera les progrès réalisés par la coopération trilatérale dans un large éventail de secteurs et explorera les manières d’approfondir la coopération dans des domaines d’intérêt commun, y compris la protection de l’environnement, les sociétés vieillissantes et les échanges entre les peuples.
Les trois pays partagent divers problèmes spécifiques à ces pays voisins, c’est pourquoi les trois nations devraient profiter de cette occasion pour mener des discussions sincères sur les questions d’intérêt commun, a indiqué M. Abe.
Depuis la normalisation des relations diplomatiques entre le Japon et la Chine, les deux pays ont approfondi leur coopération amicale au niveau du gouvernement et des entreprises ainsi que dans les échanges entre les peuples et au niveau local, a-t-il poursuivi.
La communauté internationale fait actuellement face à de grands changements et à des facteurs flagrants de déstabilisation, a-t-il constaté, ajoutant qu’il pense que la coopération entre la Chine et le Japon, respectivement les deuxième et troisième plus grandes économies mondiales, peut constituer une grande force.
Le Japon est disposé à travailler avec la Chine pour promouvoir la définition de nouvelles règles pour l’économie numérique dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce, a-t-il souligné.
Le Premier ministre a également cité les récents progrès réalisés dans la coopération bilatérale sur les marchés tiers. En 2018, les deux parties sont convenues d’établir ensemble « un comité pour promouvoir les activités commerciales non gouvernementales nippo-chinoises menées dans un pays tiers », qui soit transversal et implique à la fois les gouvernements et le secteur privé, a-t-il expliqué.
Les deux parties se sont aussi accordées sur la tenue du Forum sur la coopération Chine-Japon sur les marchés tiers, dont la mise en œuvre progresse avec 52 mémorandums de coopération déjà signés entre des entreprises privées des deux pays, a ajouté M. Abe.
Quant aux échanges entre les peuples de plus en plus dynamiques entre la Chine et le Japon, il a déclaré qu’ils constituaient le fondement des relations bilatérales.
Au cours de sa visite en Chine l’année dernière, aux côtés de son homologue chinois Li Keqiang, M. Abe a désigné 2019 comme l’Année de la promotion des échanges entre les jeunes Chine-Japon et a accepté de monter à 30.000 le nombre de personnes impliquées dans des échanges entre les jeunes dans les cinq prochaines années.
Jusqu’à présent, plus de 230 projets ont été inclus dans cette Année de promotion et plus de 270.000 Japonais et Chinois y ont pris part, a-t-il affirmé.
Tokyo accueillera l’été prochain les Jeux olympiques et paralympiques tandis que Beijing accueillera les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver en 2022. La prochaine Année de promotion des échanges culturels et sportifs Chine-Japon sera l’occasion de dynamiser les échanges entre les peuples des deux pays, a dit M. Abe.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?