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A Rome, les funérailles de François, un « pape parmi les gens »

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par Joshua McElwee, Crispian Balmer et Philip Pullella

CITÉ DU VATICAN (Reuters) -Une foule immense de fidèles et des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement ont rendu samedi un dernier hommage à François, « pape parmi les gens » partisan d’une « Eglise dont les portes sont toujours ouvertes » lors de funérailles célébrées place Saint-Pierre à Rome.

Les fidèles ont applaudi à la fin de la cérémonie, marquée par le son des cloches et le déploiement d’une banderole où l’on pouvait lire « Grazie Francesco ».

« Il a été un pape parmi les gens, avec un coeur ouvert à tous », a déclaré dans son homélie le cardinal Giovanni Battista Re qui a présidé sous le soleil la messe entamée par un requiem, devant le cercueil de bois clair posé sur le parvis de la basilique.

Il a souligné la « chaleur humaine », la « joie » et le sens de « la fraternité » du défunt mort à l’âge de 88 ans dont la « grande spontanéité » lui permettait de délivrer des « messages capables de toucher les gens de manière directe et immédiate ».

Le cardinal aussi rappelé que le pape argentin, défenseur de la paix, du dialogue interreligieux et de l’attention aux plus pauvres, s’était rendu pour son premier voyage à Lampedusa, île « symbole du drame de l’immigration avec des milliers de personnes noyées en mer » et qu’il avait célébré une messe à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis.

François a prôné une Eglise qui « est une maison pour tous, dont les portes sont toujours ouvertes », désireuse « de prendre en charge les problèmes des personnes et les grandes souffrances qui déchirent le monde contemporain », a-t-il poursuivi.

Les fidèles en deuil ont afflué aux premières heures du jour vers le Vatican où beaucoup ont campé pour être bien placés.

« Nous avons attendu toute la nuit », a déclaré une pèlerine espagnole, Maria Fierro. « Accompagner (François) dans ses derniers instants, c’est très émouvant. »

Le président américain Donald Trump, qui s’est attiré les critiques du pape François en raison de ses positions anti-immigration, a fait le déplacement avec son épouse Melania, tout comme son prédécesseur Joe Biden.

Egalement présent à Rome, le président ukrainien, Volodimir Zelensky, a eu un entretien « constructif » avec le locataire de la Maison blanche avant la messe, ont fait savoir les entourages des deux hommes, qui pourraient avoir un deuxième temps d’échanges selon Kyiv.

Parmi les autres personnalités figurent la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, la présidente de la Commission européenne Ursula van der Leyen, le roi d’Espagne et le prince de Galles.

Le président français Emmanuel Macron est venu avec son épouse Brigitte, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot.

Le président du Rassemblement national, principal parti d’opposition en France, Jordan Bardella, était aussi présent.

Les délégations officielles ont pris place dans une section située à droite de l’autel, sur les marches menant à la basilique.

Le pape François étant né en Argentine, le président argentin Javier Milei a été installé au premier rang.

UN SIMPLE CERCUEIL DE BOIS

Plus qu’aucun de ses prédécesseurs, le pape défunt a bouleversé les usages de la papauté moderne, l’éloignant de ses fastes pour la rapprocher des plus pauvres, est décédé le lundi de Pâques des suites d’un accident vasculaire cérébral.

La dépouille du souverain pontife a été exposée pendant trois jours à la basilique Saint-Pierre, permettant à quelque 250.000 personnes de lui rendre un dernier hommage.

La police italienne a préparé l’une des opérations de sécurité les plus complexes de ces dernières décennies. L’Italie a fermé l’espace aérien au-dessus de Rome et mobilisé des moyens tels que des missiles antiaériens et des navires d’escorte.

Elu en 2013 après la démission de Benoît XVI, qui entendait renouer avec une tradition qui s’étiolait depuis le concile Vatican II, François fut le premier pape argentin et le premier non-européen depuis 1.300 ans.

Accueilli avec méfiance par une curie qu’il s’était engagé à réformer, l’évêque de Rome se fit rapidement des ennemis au sein du clergé catholique, aux Etats-Unis notamment où ses prises de position jugées progressistes ont heurté de nombreux cardinaux.

Le pape François, qui s’est efforcé durant son pontificat d’apporter une touche d’humilité à sa haute fonction de chef de l’Eglise catholique, a prévu une cérémonie d’adieu éloignée du faste traditionnel du Vatican.

Il a demandé à être enterré dans un simple cercueil de bois et devait être inhumé, après un dernier voyage dans les rues de Rome, en l’église de Sainte-Marie-Majeure.

C’est une première depuis le pape Clément IX en 1669, ses défunts successeurs ayant été inhumés dans la crypte de la basilique Saint-Pierre. Le dernier pape à avoir été enterré en dehors du Vatican a été Léon XIII, décédé en 1903.

Dans son testament, François a demandé à être enterré « en pleine terre, simplement, sans décoration particulière » et avec la seule inscription de son nom papal en latin : Franciscus.

Le conclave, assemblée réunissant les cardinaux chargés d’élire le successeur de François, ne devrait pas commencer avant le 6 mai.

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(Version française Camille Raynault et Elizabeth Pineau)

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