JO 2030: Les Alpes françaises vont bénéficier de l’aide de Paris 2024, assure la ministre des Sports
par Julien Pretot
PYLOS, Grèce (Reuters) – Les préparatifs des Jeux olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes françaises ont connu un démarrage poussif en raison de tensions politiques, mais le comité d’organisation peut bénéficier de l’expérience de Paris 2024 pour rattraper le temps perdu.
Pourtant grand favori, l’ancien biathlète Martin Fourcade avait retiré le mois dernier sa candidature au poste de président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), citant de « trop nombreux désaccords », notamment sur le mode de gouvernance et l’ancrage territorial.
Les Jeux de 2030 se dérouleront dans deux régions, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce qui a déclenché des tensions sur le contrôle de l’événement, ont déclaré à Reuters des sources proches des discussions.
Edgar Grospiron, champion olympique de ski de bosses en 1992, a été nommé à la tête du Cojop, mais il n’a pas encore désigné de directeur général et les Jeux n’ont toujours pas de logo.
La ministre des Sports Marie Barsacq a assuré que l’expérience des personnes impliquées dans les Jeux olympiques de Paris 2024 serait utile.
« Je suis confiante aujourd’hui car nous avons déjà travaillé sur plusieurs points, en suivant le travail d’Edgar (Grospiron) », a déclaré mercredi Marie Barsacq aux journalistes après un discours à la session du Comité international olympique (CIO).
« Comme l’a dit Tony (Estanguet, président du Comité d’organisation de Paris 2024), Edgar a une vision claire du projet et il connaît les enjeux. »
« Il a beaucoup discuté avec Tony, mais aussi avec l’ancien directeur général de Paris 2024, Étienne Thobois, et de nombreuses autres parties prenantes. Il connaît donc les Jeux et tous les cadres qu’il doit mettre en place. Des recrutements sont également en cours pour des postes de directeurs et de directeurs exécutifs », a ajouté l’ancienne directrice Impact et Héritage de Paris 2024.
« Il y a également cette excellente opportunité offerte par le CIO de faire travailler l’ancienne équipe de Paris 2024 pour les Alpes 2030 (…) jusqu’à la fin de l’année 2025 pour lancer le projet sur différents points tels que les ressources humaines, le budget, les procédures financières, le numérique, mais aussi la marque. »
Étienne Thobois a été approché pour devenir directeur général, mais des sources ont déclaré à Reuters qu’il avait refusé à deux reprises, bien qu’il se soit dit prêt à partager son expérience avec le Cojop.
(Reportage de Julien Prétot, version française Vincent Daheron, édité par Kate Entringer)
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