Téhéran confirme vouloir parler du nucléaire avec Londres et Bruxelles
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.DUBAI/TOKYO (Reuters) – L’Iran discutera vendredi avec l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l’Union européenne pour évoquer le dossier du nucléaire, a annoncé dimanche un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, confirmant une information dévoilée plus tôt par l’agence de presse japonaise Kyodo.
Esmaeil Baghaei n’a pas précisé où se dérouleront ces discussions, mais Kyodo rapporte qu’il est prévu qu’elles se tiennent à Genève, en Suisse.
Conduit par le président Masoud Pezeshkian, le gouvernement iranien espère sortir ces négociations de l’impasse avant l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier prochain.
Signé en 2015 par l’Iran et le « P5+1 » (les cinq membres du Conseil de sécurité de l’Onu – Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne – et l’Allemagne), le Plan d’action globale commun (PAGC, ou JCPoA en anglais, nom officiel de l’accord de 2015-NDLR) prévoyait des limitations sur le programme nucléaire iranien en contrepartie de la levée de sanctions internationales visant Téhéran.
Il a été dénoncé par l’ancien président américain Donald Trump en 2018 et dans le sillage du retrait des Etats-Unis et du rétablissement de leurs sanctions, l’Iran s’est progressivement affranchi des obligations fixées pour son programme nucléaire.
(Kaori Kaneko à Tokyo, avec Elwely Elwelly; version française Nicolas Delame)