Tunisie : Le projet de loi de finances devant le parlement
Le projet de loi de finances 2025 devrait être soumis à partir de ce mercredi aux parlementaires de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts, les deux chambres du Parlement tunisien .
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
D’après le ministère tunisien des Finances, il s’agit d’un texte conçu notamment pour renforcer les composantes de l’État, qui défend un développement social plus solide et apporte une sensibilisation accrue aux groupes sociaux vulnérables et à faibles revenus.
Parmi les mesures phares figurent le renforcement des capacités sociales de l’État, le soutien du pouvoir d’achat des citoyens, la poursuite de la réforme budgétaire et un soutien des ressources du Trésor.
De plus, la nouvelle loi des finances comportea des mesures pour soutenir le financement institutionnel, encourager les investissements et autres moyens pour soutenir l’économie verte et le développement durable, ainsi que des mesures visant à intégrer l’économie parallèle et à lutter contre l’économie. ‘évasion fiscale.
Dans le chapitre des réformes fiscales, à titre d’exemple, le texte propose une nouvelle révision du barème de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, le versement progressif en fonction du revenu annuel net total des salariés.
Ceci augure d’une exonération d’impôt pour les personnes dont le revenu annuel est égal ou inférieur à 5.000 dinars (environ 1.600 dollars), outre une réduction à 15% de la tranche de revenus comprise entre 5.000 et 10.000 dinars (1.600 à 3.000 dollars).
Le projet de loi propose également une augmentation de l’imposition à 25% pour les personnes dont le revenu annuel se situe entre 10.000 et 20.000 dinars, à 30% pour les personnes dont le revenu annuel se situe entre 20.000 et 30.000 dinars, à 33 % pour un revenu annuel entre 30.000 et 40.000 dinars, à 36% pour un revenu annuel entre 40.000 et 50.000 dinars et à 40% pour un revenu annuel dépassant les 50.000 dinars.
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