Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle.
Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. Hébreux 10:23
De peur que ses lecteurs n’abandonnent leur assurance parce que certaines promesses ne s’étaient pas réalisées, l’auteur insiste pour qu’ils persévèrent, inébranlables, et confessent ouvertement leur espérance chrétienne ; ils sont assurés de la fidélité de celui qui a fait la promesse.
Les trois exhortations des versets 22 à 25 sont très étroitement liées. Nous avons à tenir ferme la confession de notre espérance, sans chanceler, vu qu’elle dépend de Celui qui est totalement fidèle. Nous le ferons très certainement si nous entrons dans notre privilège, et si nous nous approchons. Nous trouverons aussi beaucoup d’aide pratique dans la compagnie de nos frères et sœurs en Christ, et dans les exhortations et les encouragements qu’ils donnent. Quand des croyants commencent à vaciller et à se retirer, leur manquement est fréquemment lié à ces deux choses. Ils négligent ce double privilège de s’approcher de Dieu d’un côté, et de se rapprocher de leurs frères et sœurs de l’autre.
C’est un triste fait que de nos jours des milliers de chers chrétiens sont attachés à des dénominations dans lesquelles les grandes vérités que nous avons considérées ne sont guère mentionnées. Comment le pourraient-elles quand tout est organisé de manière à obscurcir entièrement la vérité en question ? Les services sont conduits de manière à ce que le saint, comme individu, est tenu à distance, et qu’il ne peut penser s’approcher que par un intermédiaire, comme s’il était un adorateur juif. Ou il trouve peut-être tout le service conduit pour lui par un pasteur ou prêtre, et ceci tend inévitablement à détourner ses pensées de l’importance suprême de s’approcher lui-même, dans le secret de son âme.
D’autres parmi nous ont l’inestimable privilège de se rassembler selon la forme scripturaire prescrite en 1 Corinthiens 11 à 14. Ce qui est disposé là, est en effet disposé de manière à ce que nous soyons pénétrés de la nécessité de nous approcher de Dieu dans nos cœurs. Mais veillons de peur de perdre nos exercices spirituels, et de déchoir dans un état d’esprit apathique, allant aux réunions en s’attendant à ce que tout soit fait par « des frères exerçant leur ministère ». Peut-être qu’ils nous contrarient parce qu’ils n’exercent pas leur ministère aussi bien que nous pensons qu’ils le devraient ! C’est alors que, au lieu de tenir ferme, nous commençons le laisser aller ; le premier symptôme en est probablement l’abandon des réunions, et plus généralement de la compagnie de nos frères et sœurs. Nous devenons très critiques à la fois contre les réunions et contre les gens, et nous estimons que nos critiques sont très bien fondées !