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Je te guérirai, je panserai tes plaies, dit l’Éternel. Jérémie 30:17

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Ces promesses absolues et de grande portée doivent encore se réaliser dans l’histoire ; elles concernent le règne de Christ, le grand David, dans le royaume millénaire de « la suite des temps ».

Mais je te guérirai, je panserai tes plaies, Dit l’Éternel. Car ils t’appellent la repoussée, Cette Sion dont nul ne prend souci. Jérémie 30:17

Si le mal d’Israël est « incurable » (v. 12), comment Dieu peut-il « guérir » le peuple (v. 17) ?
La logique occidentale a du mal à admettre qu’une maladie déclarée, en toute connaissance de cause, « incurable », puisse disparaître totalement, apparemment sans laisser de traces. Hyatt (p. 1025) exprime sa perplexité : « Dans la première partie, on apprend que la blessure de Sion est incurable et que Dieu a administré à la ville le châtiment qu’elle méritait. Dans la seconde partie, le prophète promet le jugement de ses ennemis ainsi que la guérison et la santé retrouvée pour Sion ». Pour plusieurs exégètes, la contradiction entre les v. 12-15 et 16-17 est tellement si flagrante qu’ils refusent de reconnaître un même auteur pour les deux parties de l’oracle. C’est méconnaître une logique capable de concilier la justice implacable et la grâce insondable du Seigneur.

Après une brève esquisse d’un avenir glorieux (v. 10-11), Jérémie revient à la réalité présente, peu reluisante en l’occurrence, du peuple que Dieu promet de relever à une date future. Le bénéficiaire de la grâce est appelé à en apprécier l’ampleur. La situation historique doit être celle de la destruction de Jérusalem par les Babyloniens en 587. Les « amants » du v. 14 peuvent être les Egyptiens, qui, après avoir poussé Juda à se révolter contre Nabuchodonosor, font peu pour le soutenir à l’heure de la riposte babylonienne v(cf. 37.5-7), ou les Babyloniens eux- mêmes, courtisés déjà par le roi Ezéchias un siècle plus tôt (cf. Esaïe 39).

Le prophète trouve, comme ailleurs, la métaphore la mieux adaptée à la situation – deux métaphores, en fait, qui s’inspirent respectivement de la santé et de la vie conjugale. Lundbom (II, p. 395) dégage la force percutante qu’il en tire : « Elles nous permettent de nous représenter une épouse infidèle, rouée de coups cruels, peut-être mortels, allongée par terre à la merci du premier venu. Sa blessure, terrible, compromet sa survie. Personne ne vient à son secours. Ses anciens amants l’ont abandonnée et Yahvé, son époux, est devenue son ennemi (v. 14) ».

Aucun médecin ne peut soigner ses plaies ; la nation élue ignorait presque tout de la science médicale et devait, en cas de maladie ou d’accident, compter sur la prière et l’intervention de Celui dont elle s’est détournée. L’épouse doit se rendre compte que son état est désespéré en l’absence d’un secours extérieur. Tout gémissement est inutile ; sa conduite lui a valu des souffrances bien méritées (v. 15).

Cependant, le Dieu de justice se doit de sanctionner le mal sous toutes ses formes. Il ne ferme pas les yeux sur la lourde responsabilité des séducteurs qui ont joué un rôle actif dans la déchéance spirituelle de la femme infidèle : les formes d’idolâtrie importées de Mésopotamie figurent en bonne place parmi les scènes ahurissantes dont Ezéchiel est témoin vers la même époque dans le Temple de Jérusalem (Ezéchiel 8).

Cet acte de justice (v. 16a) entraînera la chute de l’Empire babylonien et la libération, du même coup, de leurs victimes, parmi lesquelles on trouvera Juda (v. 16b). Ce dernier connaîtra ainsi une double guérison : politique (la fin de sa déportation) et spirituelle (il aura la preuve de l’inefficacité des idoles qu’il avait préférées à son Dieu).

La situation désespérée de la nation élue débouchera non sur sa disparition, mais sur un rétablissement qui paraissait impossible. L’œuvre de Dieu pourra se poursuivre par l’intermédiaire d’un peuple voué à la mort par son entêtement dans le mal, mais rétabli contre toute attente par l’action divine (v. 17).

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