7.396 cas suspects de la variole de singe dont 371 mortels en RDC depuis 2024
Un total de 7.396 cas suspects de variole du singe, dont 371 mortels, ont été signalés en République démocratique du Congo (RDC) depuis le début de 2024, a annoncé lundi le ministère congolais de la Santé dans un rapport.
Selon le rapport, 22 des 26 provinces du pays ont rapporté au moins un cas suspect en 2024. La province de l’Equateur (ouest) est la plus touchée avec 4.003 cas suspects signalés depuis le début de cette année. En décembre 2022, le ministre congolais de la Santé a averti qu’une épidémie de variole simienne avait été découverte à l’échelle nationale.
En 2023, un cumul de 14.626 cas suspects a été notifié, dont 654 décès, soit une létalité de 4,5%. En début mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est alarmée du fait que la situation actuelle était « gravement préoccupante », en raison de l’augmentation soutenue des cas suspects par rapport aux années précédentes, avec une charge importante parmi les populations plus jeunes, en particulier les enfants de moins de 15 ans, qui constituent la majorité des cas suspects et des décès.
En avril dernier, une réunion régionale d’urgence de haut niveau sur la variole du singe en Afrique avait été convoquée à Kinshasa, capitale de la RDC, rassemblant douze ministres de la Santé de la région africaine, dans le mais d’élaborer des stratégies communes pour prévenir cette maladie et intervenir efficacement contre elle en Afrique.
« Nous devons empêcher la RDC de devenir la source de transmission transfrontalière, et notre partenariat doit donner la priorité à la santé des personnes touchées », a souligné le directeur général des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Jean Kaseya, lors de la réunion.
La variole du singe, détectée pour la première fois chez des singes de laboratoire en 1958, se transmet d’animaux sauvages tels que les rongeurs aux humains, ou d’un homme à un autre.
Avec Salomon Albert Ntap.
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