VERS UNE ERADICATION DU PALUDISME EN AFRIQUE !
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICILe paludisme continue de faire des dégâts en Afrique sub-saharienne, surtout chez les femmes enceintes et les enfants, avec plus d’un demi-million de décès chaque année.
Cependant, un espoir existe avec l’avènement de deux vaccins déjà homologués par l’OMS pour la prévention de l’infection. Le premier connu sous le nom de RTS,S, ou Mosquirix, a été développé par le laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon les essais cliniques menés en Afrique, il a été déterminé que le vaccin RTS,S réduit le risque de paludisme chez les jeunes enfants de 40 % environ, et de 30 % chez les nourrissons : son efficacité est donc modérée.
Le second vaccin homologué par l’OMS en 2023 est connu sous le nom de R21/Matrix-M. Il a été développé par l’université de Oxford. Son efficacité nettement plus élevée atteint 75%. Sa production et sa disponibilité sont encore faibles. Son administration à grande échelle pourrait inverser la courbe des décès et réduire la transmission.
L’OMS recommande l’utilisation, dans le cadre des programmes de vaccination, des vaccins antipaludiques pour la prévention du paludisme à P. falciparum chez les enfants vivant dans des zones d’endémie palustre, en accordant la priorité aux zones de transmission modérée et élevée.
Il faut noter que l’utilisation des vaccins doit être complémentaire aux autres mesures de prévention déjà en place, telles que l’utilisation de moustiquaires imprégnées, d’insecticide, l’élimination des habitats de moustiques et l’utilisation de médicaments antipaludiques.