Toujours verdoyant!
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Les arbres résignés, se laissent dépouiller
Quand leurs feuilles tombent, telles des larmes dorées
Les voilà vaincus par, l’automne triomphant
Qui les fera trembler, les jours de mauvais temps.
Il est loin le printemps et sa douce rosée !
Ravivant la mémoire, de nos jeunes années
Silhouettes élancées, de ces arbres fleuris
Et nous étions alors, pleins de sève et de vie.
Faut-il donc se plaindre, ou bien se lamenter,
Se sentir inutile, et tout abandonner ?
L’automne de la vie dévoile ses valeurs
Des fruits qui ont mûri, pour l’œuvre du Seigneur.
L’homme extérieur subit, la charge des années
Mais l’être intérieur est, sans cesse renouvelé
Pour l’âme qui connaît Dieu, c’est toujours le printemps
Par la foi et l’Esprit, demeurons verdoyant.
Lecture : Psaume 92 v 13-15 :« Les justes croissent comme le palmier, ils s’élèvent comme le cèdre du Liban. Plantés dans la maison de l’Éternel, ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu ; ils portent encore des fruits dans la vieillesse, ils sont pleins de sève et verdoyants. »
Il y a deux façons de considérer la saison automnale. Elle annonce la fin d’un cycle où la nature exprimait sa force et sa puissance. L’automne amorce la rigueur de l’hiver avec ses jours sombres et pluvieux où règne le froid.
L’autre regard rejoint le poète et le peintre qui découvrent des couleurs flamboyantes et font de cette saison un support pour leur art.
Quel regard portons-nous sur l’automne de la vie ? Sera-t-elle la mauvaise saison avec les douleurs du vieillissement, qui mettraient un terme à nos activités ? Il est vrai que les années pèsent sur notre santé et notre vitalité, mais le cœur du croyant doit garder sa jeunesse spirituelle, avec en plus le privilège de l’expérience. Certes, nous ne pourrons peut-être pas nous exprimer comme Caleb qui disait : « Maintenant voici, je suis âgé aujourd’hui de quatre-vingt-cinq ans. Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m’envoya ; j’ai autant de force que j’avais alors, soit pour combattre, soit pour sortir et pour entrer » (Josué 14 v 10-11).
Quel beau témoignage, qui encourageait les plus jeunes à aller de l’avant ! Soyons des « Caleb » en manifestant un zèle comme autrefois, en nous adaptant au vue de notre santé. Le cœur, la foi, la joie doivent garder leur vitalité, car le Seigneur renouvelle ses enfants comme le dit Paul : « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour » (2 Corinthiens 4 v 15).
Un homme parlant de son corps usé et fatigué le comparait à une vieille cabane, mais il ajoutait : C’est un jeune home qui l’habite !