La Conac outille responsables et présidents des cellules de lutte contre la corruption des ministères, organismes publics et parapublics
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Ca sera au cours d’un atelier qui va se dérouler du 14 au 15 juillet 2022 prochain à Ebolowa, capitale de la région du Sud.
L’information est du président de la commission nationale anti corruption, Dieudonné Massi Gams invité sur les antennes de la chaîne radio à capitaux publics.
Les échanges de cet atelier porteront sur » la gestion transparente des fonds Covid-19 » a expliqué le président de la Conac.
Dans un contexte marqué » par l’engouement des camerounais à lutter contre la corruption » a rappelé Dieudonné Massi Gams, il ne faut pas perdre de vue » que certaines situations d’urgence peuvent ouvrir un terrain fertile à la corruption et même au détournement des fonds publics » a -t-il estimé.
Il faut donc » surfer sur les acquis déjà obtenus » et » profiter de la commémoration de la sixième journée africaine de lutte contre la corruption célébrée le 11 juillet 2022 dernier dans notre pays afin de marquer les consciences » a ajouté le président de la Conac.
L’atelier de deux jours qui réunira les principaux responsables des cellules de luttes contre la corruption dans les ministères, les organismes publics et parapublics va permettre » aux participants de recevoir les outils capables de détecter et atténuer la vulnérabilité à la corruption et aux détournements des fonds » a rassuré Dieudonné Massi Gams.
La commission nationale anti corruption a été créé le 11 mars 2006 et a pour principale mission de contribuer à la lutte contre la corruption.