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FIFA: Sepp Blatter et Michel Platini jugés en Suisse pour escroquerie

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L’ancien président de la Fifa Sepp Blatter et l’ancien président de l’UEFA Michel Platini comparaîtront à partir de mercredi devant le tribunal pénal fédéral suisse pour des soupçons d’escroquerie qui ont provoqué leur mise à l’écart des instances dirigeantes du football mondial.

Le ministère public de la Confédération accuse les deux hommes d’avoir organisé en 2011 le versement illicite de 2 millions de francs suisses (1,92 million d’euros) à Michel Platini par la Fifa (Fédération internationale de football).

L’affaire a terni la fin du long mandat de Sepp Blatter à la tête de la Fifa, patron du football mondial pendant dix-sept ans, et douché les espoirs de l’ancien meneur de jeu de l’équipe de France de lui succéder.

Il s’agit de l’une des 25 enquêtes menées par le ministère public suisse (MPC) sur la corruption dans le football, dont une douzaine sont toujours en cours.

A l’issue de six années d’investigation, Sepp Blatter, aujourd’hui âgé de 86 ans, est accusé par le MPC d’escroquerie, d’abus de confiance, de gestion déloyale et de faux dans les titres. Michel Platini, 66 ans, est accusé d’escroquerie, d’abus de confiance, de participation à gestion déloyale en qualité de complice et de faux dans les titres.

Les anciens patrons de la Fifa et de l’UEFA, autrefois alliés et désormais ennemis jurés, démentent toute malversation.

Ils assurent que le paiement des deux millions de francs suisse correspondait à un contrat oral relatif à un travail de conseiller effectué par Michel Platini entre 1998 et 2002.

Le procès devant le tribunal pénal fédéral, qui siège à Bellinzone, est prévu jusqu’au 22 juin. Le verdict est attendu le 8 juillet. Les deux prévenus risquent jusqu’à cinq années de prison.

UN « PROBLÈME ADMINISTRATIF »

« Cette affaire remonte à un événement de 2011. C’est un problème administratif, le versement d’un salaire qui était dû », explique Sepp Blatter, selon qui le paiement a été déclaré comme il se doit et approuvé par les organes compétents de la Fifa.

Michel Platini s’est dit pour sa part « serein et confiant » à l’approche du procès. « Je suis persuadé que justice me sera pleinement et définitivement rendue après tant d’années de fausses accusations et de calomnies. Nous prouverons devant la cour que j’ai agi avec la plus grande honnêteté, que le versement de cet arriéré de salaire m’était dû par la Fifa et qu’il est parfaitement légal », a-t-il déclaré.

L’affaire a conduit la commission d’éthique de la Fifa à suspendre en 2015 les deux hommes de toute activité liée au football pour huit ans, une période revue à la baisse par la suite.

La commission a estimé que la transaction, qui s’est produite alors que Sepp Blatter briguait sa réélection à la présidence de la Fifa, manquait de transparence et représentait un conflit d’intérêts.

Sepp Blatter faisait alors campagne contre le Qatari Mohamed ben Hammam. En tant que président de l’UEFA, l’instance dirigeante du football européen, Michel Platini était considéré comme susceptible de peser sur le vote de certains délégués européens.

D’après l’enquête du MPC, Michel Platini a travaillé comme conseiller entre 1998 et 2002 en échange d’une rémunération annuelle de 300.000 francs suisses approuvée contractuellement.

Le versement a été versé dans son intégralité mais l’ancien international français a demandé par la suite le paiement supplémentaire de 2 millions de francs, toujours selon le ministère public.

L’ex-capitaine des Bleus a été contraint de quitter l’UEFA en 2016 après avoir vainement fait appel contre sa suspension. Il a également perdu un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme.

Il était auparavant favori pour succéder à Sepp Blatter, poussé à la démission en juin 2015 face au vaste scandale de corruption secouant la Fifa.

C’est finalement l’ancien secrétaire général de l’UEFA, Gianni Infantino, qui a pris les rênes de l’organisation dirigeante du football mondial en 2016.

(Reportage John Revill, version française Jean-Stéphane Brosse)

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