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Cameroun : 32 ans après la mise en place de la loi sur la communication sociale, un nouveau projet de loi va voir le jour

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Le groupe de travail paritaire Mincom-Repac (Réseau des patrons de presse du Cameroun) se penche depuis cette matinée du 10 mai 2022 sur la relecture de l’avant-projet de loi sur la communication sociale au Cameroun produit lors de des états généraux de la communication de 2012.

Convoqués par le ministre de la Communication (Mincom), René Emmanuel Sadi, les travaux du groupe de travail paritaire Mincom-Repac relancés ce jour, ont pour objectif de réviser la loi sur la communication sociale qui date de 32 ans.

« On va relire cet avant-projet pour voir si les propositions faites à cette époque sont encore d’actualité. Si oui, on les maintient. Sinon, on les actualise. La finalité est de réviser notre loi qui date de 32 ans », affirme François Mboke, président du Repac et directeur de publication (DP) du journal Diapason à la presse locale.

Selon des sources fiables, les professionnels des médias estiment que la loi du 19 décembre 1990 sur la liberté de communication sociale est devenue caduque et nécessite d’être revisitée pour l’adapter aux changements actuels, marqués notamment par l’avènement du numérique. Surtout qu’il existe un avant-projet de loi sur la communication sociale au Cameroun issu produit des états généraux de la communication de 2012.

« Au sortir des états généraux, on avait pratiquement un avant-projet de loi, mais dix années sont passées entre-temps. Il fallait donc réviser ce projet. Celui-ci a même déjà été toiletté, mais le ministre a voulu que les patrons de presse apportent des inputs qui vont permettre d’avoir un projet de loi dans lequel tout le monde se reconnaît », précise Thierry Ndong, membre dudit groupe de travail et DP du journal Intégrations.

À l’en croire, les propositions formulées visent à trouver un cadre adéquat pour appuyer des journaux à capitaux publics qui font face à des difficultés financières. Ainsi le Repac a recommandé la mise en place d’un compte d’affectation spéciale pour la viabilité économique des organes de presse qui ont des difficultés à assumer certaines charges, notamment, le paiement des salaires de leurs employés.

« Le Fonds serait doté d’environ deux à trois milliards de FCFA et permettrait d’apporter un appui substantiel aux médias », a-t-il révélé en précisant que c’était également l’une des recommandations des états généraux de la communication de 2012. Et d’ajouter que « ce fonds aura pour vocation de remplacer l’appui institutionnel de l’État ».

Il faut donc souligner qu’à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2022, François Mboke le président du Repac avait délorée cette aide accordée aux médias privés, est trouvée insuffisante par les patrons de presse. Car « l’enveloppe annuelle est passée de 250 millions de FCFA à 150 millions ».

Rappelons que selon les memes sources, le texte de de l’avant-projet de loi sur la communication sociale, examiné par ce groupe de travail paritaire Mincom-Repac, propose également des mesures destinées à améliorer l’accès à la commande publique et définit un statut particulier pour les entreprises de presse. Mais aussi des propositions relatives, entre autres, au statut des professionnels des médias, à l’amélioration des conditions de vie des journalistes et à l’assainissement du métier de journaliste.

 

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