Wall Street en hausse, portée par l’optimisme sur l’Ukraine
par Chuck Mikolajczak
NEW YORK (Reuters) – La Bourse de New York a fini en hausse mardi, le Dow Jones et le S&P-500 terminant dans le vert pour une quatrième séance consécutive, sur fond d’optimisme à l’égard d’une possible avancée vers une issue diplomatique au conflit entre la Russie et l’Ukraine.
L’indice Dow Jones a gagné 0,97%, ou 338,30 points, à 35.294,19 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 56,08 points, soit 1,23%, à 4.631,60 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 264,73 points (1,84%) à 14.619,64 points.
De nouveaux pourparlers de paix se sont déroulés en Turquie entre négociateurs russes et ukrainiens, lors desquels Moscou s’est engagé à réduire nettement ses opérations militaires dans le nord de l’Ukraine tandis que Kyiv a proposé d’adopter un statut neutre en échange de garanties sur la sécurité du pays.
Il s’agit d’un premier signe d’avancée vers un accord de paix depuis plusieurs semaines, avec pour effet une chute des prix du pétrole.
Cela a contribué à apaiser les préoccupations sur l’inflation et la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour faire face à la hausse des prix, alors que la banque centrale a commencé ce mois-ci à relever ses taux d’intérêt.
« En regardant l’évolution au fil du premier mois de cette guerre, le marché a davantage intégré les mauvaises nouvelles que les bonnes », a commenté Art Hogan, stratégiste en chef chez National Securities à New York.
Il faut garder des pincettes, a-t-il ajouté, soulignant qu’il est nécessaire « d’attendre de voir comment les choses vont se dérouler ».
Si le marché s’est relevé d’un début d’année marqué par d’importants déclins liés aux craintes sur l’inflation, des signes de nervosité demeurent à l’égard d’une possible erreur de politique de la Fed qui aurait pour conséquence un ralentissement de l’économie américaine, voire une récession.
Parmi les secteurs majeurs du S&P-500, celui de l’énergie est le seul à avoir terminé la séance dans le rouge, comme la veille, plombé par le recul des prix du brut de plus de 1%.
Malgré la récente flambée de l’inflation, des données publiées dans la journée montrent que la confiance des consommateurs américains a rebondi en mars.
Côté valeurs, FedEx a progressé de 3,7% après l’annonce de la nomination de Raj Subramaniam au poste de directeur général en remplacement du cofondateur du groupe Fred Smith.
(version française Jean Terzian)
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