Marine Le Pen bousculée en Guadeloupe par des « militants d’extrême gauche », selon le RN
La candidate du Rassemblement national à l’élection présidentielle en France, Marine Le Pen, a été prise à partie samedi en Guadeloupe par ce que son porte-parole a qualifié de « militants d’extrême gauche ».
Selon des images diffusées sur BFM TV, des manifestants criant « Le Pen raciste » et « Le Pen dehors » ont fait irruption dans l’hôtel où se trouvait la députée, la contraignant à interrompre l’enregistrement d’une émission de France 3.
« Ce sont les agissements de militants d’extrême-gauche, les ‘black blocs’ locaux, qui pourrissent tout, quel que soit le territoire de la République où ils agissent, malheureusement », a déclaré le porte-parole de la candidate, Julien Odoul, dimanche matin sur Franceinfo.
L’entourage de Marine Le Pen a dit son intention de porter plainte.
Invité dimanche sur France 3, Emmanuel Macron s’est dit « choqué » par ces incidents.
« Ça me choque, comme tout un chacun, et je les condamne avec la plus grande fermeté », a dit le chef de l’État, dénonçant « toutes formes de violences, verbales et encore plus physiques » contre les responsables politiques.
« Je combats les idées de madame Le Pen, mais avec respect », a-t-il ajouté.
A 15 jours du premier tour de l’élection présidentielle, les sondages d’intention de vote donnent Marine Le Pen en deuxième position, derrière le président sortant Emmanuel Macron.