Credit Suisse abaisse sa prévision de croissance européenne en 2022 avec l’Ukraine
Credit Suisse a abaissé mercredi sa prévision de croissance européenne pour cette année, en raison des répercussions de la guerre en Ukraine sur les prix des matières premières et les chaînes d’approvisionnements.
Les sanctions adoptées par les puissances occidentales contre la Russie à la suite de l’attaque lancée par le Kremlin contre l’Ukraine ont entraîné une envolée des cours du pétrole, des métaux, du blé et autres ressources de base, ce qui risque de peser sur l’économie.
Dans ses dernières prévisions, Credit Suisse dit s’attendre désormais à une croissance de l’économie européenne de 1% cette année, contre 2%-2,5% précédemment, ajoutant que toute intervention budgétaire n’aurait qu’un impact limité.
« Cette fois-ci – contrairement (à ce qui s’est passé) pendant la crise de la zone euro, la pandémie de COVID-19 ou la crise financière mondiale – l’inflation de base de la zone euro est au-dessus d’un niveau jugé confortable, la croissance des salaires est revenue aux niveaux cibles et la marge de manoeuvre pour des largesses budgétaires après la pandémie est plus limitée », a déclaré Andrew Garthwaite, stratège chez Credit Suisse.
L’économie américaine semble en revanche plus solide, selon Credit Suisse. La croissance des Etats-Unis ne reculera probablement que de 50 à 100 points de base à environ 3%, a estimé Andrew Garthwaite.
Les analystes de Citigroup ont déclaré mardi que le conflit entre la Russie et l’Ukraine devrait impacter la croissance mondiale mais que le choc sera quelque peu atténué par les initiatives chinoises pour la stabilité économique et par la solidité du marché du travail aux Etats-Unis.
(Reportage Aniruddha Ghosh à Bangalore, version française Laetitia Volga, édité par Matthieu Protard)
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