Grande-Bretagne: Les patients présentent des symptômes moins graves qu’avant
LONDRES (Reuters) – Les personnes hospitalisées en raison du COVID-19 au Royaume-Uni présentent généralement moins de symptômes graves qu’auparavant, a déclaré mardi la ministre des Vaccins et de la santé publique Maggie Throup, ajoutant qu’il n’était pas nécessaire d’imposer de nouvelles restrictions à ce stade.
« En ce moment, si vous examinez les personnes ayant été hospitalisées, elles présentent des conditions moins graves qu’auparavant », a déclaré Maggie Throup à Sky News.
Le nombre d’hospitalisations liées au COVID-19 a progressé au Royaume-Uni mais dans de moindres proportions que les cas quotidiens, ce qui peut refléter l’impact des vaccins, des doses de rappel, ainsi qu’une gravité probablement moindre du variant Omicron et le décalage des délais d’hospitalisation.
« Le nombre d’hospitalisations est environ la moitié de ce qu’il était il y a un an, et cela montre bien l’efficacité du vaccin », a déclaré Maggie Throup, ajoutant que le « Plan B » introduit en décembre par le gouvernement pour faire face à l’épidémie fonctionnait.
Le Premier ministre Boris Johnson a choisi de ne pas mettre en place un confinement strict avant le Nouvel An malgré des niveaux records de cas d’infection au variant Omicron.
Selon Neil Ferguson, épidémiologiste à l’Imperial College London, les infections à Londres chez les moins de 50 ans pourraient avoir atteint un plateau mais le pic très élevé dans ce groupe ne s’est encore propagé aux personnes plus âgées, plus fragiles face au COVID-19.
« Nous pourrons voir un modèle différent d’hospitalisations. Elles sont encore généralement en hausse dans le pays et nous pourrons constater des niveaux élevés pendant quelques semaines » a-t-il dit à la radio BBC.
(Reportage Guy Faulconbridge et Alistair Smout; version française Dina Kartit, édité par Blandine Hénault)