Grève en Italie à l’appel de deux syndicats
ROME (Reuters) – Deux des syndicats italiens les plus importants ont appelé les salariés du pays à observer une grève d’une journée ce jeudi pour protester contre la politique économique et budgétaire du gouvernement de coalition conduit par Mario Draghi et réclamer des hausses de salaires pour les travailleurs les moins payés.
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Plusieurs milliers de personnes arborant les couleurs de la Confédération générale italienne du travail (CGIL) et de l’Union italienne du travail (UIL) se sont réunies dans le centre de Rome pour entendre les dirigeants syndicaux dénoncer l’attitude du gouvernement.
« Nous portons la voix du malaise social qui traverse le pays. Nous devons nous faire entendre et ce serait une bonne idée que ceux qui sont au Parlement nous entendent », a lancé Maurizio Landini, secrétaire général de la CGIL.
Cet appel à la grève ne semble toutefois pas avoir provoqué de fortes perturbations, l’autorité romaine des transports publics n’ayant relevé que quelques retards sur l’une des trois lignes de métro que compte la capitale italienne, tandis que les trains à grande vitesse circulaient normalement.
Les deux syndicats dénoncent les baisses d’impôts qui bénéficient tout particulièrement aux contribuables gagnant plus de 50.000 euros par an, jugeant que les recettes perdues par le Trésor public auraient été mieux employées si elles avaient été utilisées pour réduire les coûts du travail.
« C’est aujourd’hui le point de départ d’une mobilisation parce que nous pensons que le pays a besoin d’une véritable réforme de la fiscalité et des retraites », a dit Maurizio Landini.
Promises de longue date, les réductions d’impôts ont été incluses dans le projet de budget 2022 qui doit passer devant le Parlement la semaine prochaine et qui doit être promulgué avant la fin de l’année.
(Giulio Piovaccari; version française Nicolas Delame)
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