Amazon rachète le studio de production MGM
Le leader mondial du commerce en ligne vient d’acquérir la maison de production américaine MGM, pour un montant d’environ 8,45 milliards de dollars…
C’est désormais officiel, le géant de la vente en ligne Amazon vient de racheter la maison de production MGM. Cette acquisition inclut les studios de la firme au lion rugissant situés à Beverly Hills, mais aussi un vaste catalogue de plus de 4 000 films et émissions télévisées. Parmi cette volumineuse manne, on peut citer de grands classiques tels que Le magicien d’Oz, Rocky, Le silence des agneaux ou encore Terminator. MGM détenait également les droits de la prestigieuse franchise James Bond, dont la dernière sortie de l’agent 007 (No time to die) est prévue pour le 8 octobre 2021 aux États-Unis.
Cette acquisition d’une valeur de 8,45 milliards de dollars (soit 6,9 milliards d’euros), est la dernière grande opération du groupe fondé par Jeff Bezos, après le rachat des magasins d’alimentation Whole Foods en 2017, pour un montant de 13,7 milliards de dollars.
Amazon espère ainsi se repositionner dans sa lutte à distance avec les autres géants du streaming que sont Netflix et Disney. Mike Hopkins, le vice-président senior de Prime video et d’Amazon studios, a même expliqué que « La véritable valeur financière de cet accord est le trésor de la propriété intellectuelle du catalogue complet, que nous prévoyons de réinventer et de développer avec la talentueuse équipe de MGM. »
Pour rappel, la Metro Goldwyn Mayer est une major américaine qui existe depuis 1924, soit près d’un siècle. Le studio hollywoodien avait déjà déclaré faillite en 2010 pour défaut de rentabilité, avant d’être racheté par ses principaux créanciers qu’étaient les banques Crédit suisse et JP Morgan. La crise sanitaire actuelle aidant, conjuguée à la fermeture des salles de cinéma, a poussé la MGM à rechercher activement un acheteur, ce qui a conduit à l’aboutissement de cette opération avec le géant Amazon. Laquelle compagnie comprend aujourd’hui, via son service de diffusion en continu Prime video, plus de 200 millions d’abonnés à travers le monde.
Ecclésiaste Deudjui
(+237) 696.469.637
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?